TUI: Les prévisions 2025 déçoivent malgré un bénéfice annuel meilleur qu’attendu
(Reuters) – Le plus grand voyagiste d’Europe, TUI, a fait état mercredi d’un bénéfice légèrement supérieur aux attentes pour l’exercice 2024 mais ses prévisions pour 2025 ont déçu le marché.
Si la demande pour les forfaits vacances a soutenu les résultats, un analyste estime que la croissance ralentit et que les perspectives pour l’année à venir risquent de ne pas être suffisantes pour stimuler la confiance des investisseurs.
Ces résultats ne sont pas « assez bon », a dit l’analyste.
Malgré la forte demande, les résultats de certaines compagnies aériennes ont été affectés cette année par l’augmentation des coûts liés aux grèves, à la maintenance ou à la baisse des réservations. TUI a été épargné et a augmenté son bénéfice grâce à ses activités de vacances.
Le bénéfice sous-jacent avant intérêts et impôts (Ebit) de TUI pour l’exercice financier clos en septembre a augmenté de 33% pour atteindre 1,3 milliard d’euros, contre 0,9 milliard d’euros l’année dernière. Les analystes interrogés par LSEG s’attendaient à un bénéfice annuel de 1,293 milliard d’euros.
Le bénéfice d’exploitation de l’activité vacances a augmenté pour atteindre 1,1 milliard d’euros en 2024, contre 822 millions l’année précédente.
L’action TUI avait atteint lundi un plus haut niveau depuis mars 2023 lundi, mais elle reculait de 3,45% à 10h17 GMT.
Cette baisse n’inquiète pas le groupe, a déclaré le directeur général Sebastian Ebel aux journaliste en raison du récent rallye de l’action.
« Donnez-nous quelques jours pour voir comment la reprise va se dérouler. Nous sommes donc très confiants quant au fait que nous verrons une amélioration significative », a-t-il dit.
Pour 2025, le groupe prévoit une augmentation de 7 à 10% de l’Ebit et une croissance de 5 à 10% du chiffre d’affaires, contre 25% et 10% pour cette année, respectivement. Cela s’explique par la poursuite des investissements dans le secteur des vacances.
(Rédigé par Andrey Sychev et Joanna Plucinska, version française Elena Smirnova et Noémie Naudin, édité par Kate Entringer)