Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

L’Europe finit dans le désordre avec les doutes sur l’économie

À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.

PARIS (Reuters) – Les principales Bourses en zone euro ont terminé en baisse mercredi, après des indicateurs d’activité mitigés pour le secteur des services, en Europe et aux Etats-Unis, qui nourrissent la crainte d’une récession et les incertitudes sur la trajectoire des politiques monétaires.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,39% à 7.316,3 points et le Dax allemand a abandonné 0,53%.

Le Footsie britannique a échappé à la tendance générale et pris 0,37%, l’enquête de S&P Global sur le Royaume-Uni ayant montré la plus forte croissance des nouvelles commandes dans les services depuis un an.

L’indice EuroStoxx 50 a cédé 0,39%, le FTSEurofirst 300 a reculé de 0,11% et le Stoxx 600 de 0,16%.

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones prenait 0,12% mais le Standard & Poor’s 500 reculait de 0,45% et le Nasdaq de 1,34%.

Les indicateurs PMI et ISM parus dans la journée ont montré que l’économie restait résiliente, avec une croissance de l’activité dans les services qui s’est toutefois avérée assez inégale en zone euro et plus faible que prévu aux Etats-Unis.

Au lendemain de la publication du rapport « Jolts » sur les offres d’emploi aux Etats-Unis, l’enquête ADP a également montré que le marché de l’emploi marquait le pas, le nombre d’emplois créés le mois dernier ayant diminué nettement plus que prévu.

Bien que la faiblesse des données macroéconomiques plaident pour une pause dans le resserrement monétaire des banques centrales, elle soulève aussi des inquiétudes sur la santé de l’économie.

« Les investisseurs se rendent compte qu’avec l’ADP et la possibilité de chiffres officiels sur l’emploi américain inférieurs aux attentes (la publication est prévue vendredi), l’économie ralentit effectivement et la Fed n’aura besoin que d’une seule hausse de taux supplémentaire, le cas échéant », a déclaré Sam Stovall, stratège en chef chez CFRA Research. « Dans le même temps, les investisseurs suivent de près la situation pour s’assurer que nous ne tombons pas dans une profonde récession ».

Ajoutant à ces préoccupations, la banque centrale de Nouvelle-Zélande a surpris dans la journée en relevant plus que prévu ses taux d’intérêt en raison du niveau encore trop élevé de l’inflation.

VALEURS

Aux valeurs, Sodexo a bondi de 11,30% après l’annonce d’une scission de son activité Benefits & Rewards Services (BRS) et le relèvement de ses prévisions pour cette année.

Nexans a perdu 7,08%, son premier actionnaire, Invexans, ayant cédé 9,6% du capital du groupe français au prix de 80 euros par action, soit une décote de 9,4% par rapport à la clôture de mardi.

CHANGES

Sur le marché des devises, le dollar remonte un peu (+0,16%) après avoir inscrit un creux de deux mois mardi par rapport à un panier de référence. Mais la tendance reste défavorable pour le billet vert alors que le scénario d’une pause dans la hausse des taux de la Fed devient plus plausible après les statistiques des derniers jours.

Selon l’outil Fedwatch de CME Group, les traders estiment à près de 60% la possibilité d’un statu quo de la Fed en mai.

L’euro, au contraire, recule à 1,0915 dollar (-0,34%).

TAUX

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans oscille autour de 3,29%, en baisse de cinq points de base.

En Europe, le dix ans allemand a fini en baisse à 2,181%, au plus bas depuis plus d’une semaine.

PÉTROLE

Les cours du pétrole reculent légèrement, le marché mettant en balance la détérioration des perspectives économiques avec les prévisions de baisse des stocks américains de brut et la diminution de l’offre de l’Opep+.

Le Brent cède 0,14% à 84,82 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,38% à 80,4 dollars.

(Rédigé par Blandine Hénault et Laetitia Volga, édité par Jean Terzian)

tagreuters.com2023binary_LYNXMPEJ340Q1-BASEIMAGE

Chère lectrice, Cher lecteur,
Pardon de vous interrompre, mais nous sommes dans le dernier trimestre de l’année 2024 et il sera bientôt trop tard pour nous aider dans cette collecte. Nous vous demandons de repenser au nombre de fois où vous avez consulté Chretiens.com et si vous pouvez donner 1 € au Journal Chrétien. Si chaque personne lisant les publications de ce site donnait 1 €, nous atteindrions notre but en quelques semaines.
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Le Journal Chrétien est au cœur de l'information en ligne.
Seuls 3% des lecteurs font des dons, alors si vous avez donné par le passé et si vous appréciez toujours nos publications, renouvelez votre soutien. Si vous n'avez pas encore décidé, rappelez-vous qu'il n'y a pas de petite contribution, tous les dons aident, qu'ils soient de 1 € ou 100 €.

Vos dons sont déductibles d'impôts

Si vous êtes un particulier résidant en France, vos dons sont déductibles à 66% de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Si vous êtes une entreprise française assujettie à l’IR ou l’IS, 60% de votre don au Journal Chrétien est déductible de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 5‰ du chiffre d’affaires. La réduction d’impôts sur le montant excédant ce plafond est reportable sur les 5 années suivant celle du don.
Chaque donateur reçoit immédiatement un reçu fiscal émis par J’aime l’info, une association reconnue d’intérêt général, qui a pour objet le soutien au pluralisme de l’information et la défense d’une presse numérique indépendante et de qualité.
JE FAIS UN DON MAINTENANT

Les commentaires sont fermés.

LES ARTICLES LES PLUS LUS