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Joe Biden réaffirme que Nord Stream 2 n’avancera pas si la Russie envahit l’Ukraine

Le président américain Joe Biden a réaffirmé lundi que le projet de gazoduc entre l’Allemagne et la Russie Nord Stream 2 n’avancera pas si la Russie envahissait l’Ukraine, sans toutefois expliquer comment il sera réalisé si l’Allemagne émettait des réserves quant à cette décision en guise de dissuasion contre Moscou.

Avec le chancelier allemand Olaf Scholz en visite à ses côtés, M. Biden a déclaré lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche que si les chars et les troupes russes franchissaient la frontière et entraient en Ukraine, « il n’y aura plus de Nord Stream 2 », en référence au gazoduc, qui achemine du gaz naturel de la Russie vers l’Allemagne en contournant l’Ukraine.

« Nous y mettrons fin », a déclaré le président américain à propos de ce gazoduc qui n’est pas encore opérationnel.

Interrogé sur la manière dont Washington parviendra à empêcher le gaz de circuler dans le gazoduc puisque le projet est sous le contrôle de l’Allemagne, M. Biden n’a pas donné de détails, se contentant de dire qu’il peut « promettre » que Washington « sera en mesure de le faire ».

M. Scholz, pour sa part, a évité à plusieurs reprises de mentionner directement Nord Stream 2, même s’il est apparu que le gazoduc était l’un des sujets qui préoccupaient le plus les journalistes pendant la conférence de presse.

« Nous serons unis », a déclaré le chancelier, s’exprimant en anglais comme s’il voulait rassurer les Américains. « Nous agirons ensemble. Et nous prendrons toutes les mesures nécessaires, et toutes les mesures nécessaires seront prises par nous tous ensemble ».

MM. Biden et Scholz – dont la visite aux Etats-Unis est la première depuis qu’il a accédé à la chancellerie en décembre – ont tous deux tenté de montrer l’unité indéfectible entre Washington et Berlin dans la gestion de la crise actuelle aux frontières de l’Ukraine.

Les médias américains et des législateurs du Capitole ont exprimé une grande frustration à l’égard de la décision de l’Allemagne de ne pas aider l’Ukraine avec des armes létales, ainsi qu’à l’égard de ce qu’ils ont perçu comme un manque de clarté de la part de Berlin quant à l’arrêt du Nord Stream 2.

« Il n’a pas besoin de regagner (notre) confiance. Il a la confiance totale des Etats-Unis », a indiqué M. Biden pour défendre M. Scholz, alors qu’un journaliste demandait au chancelier si la décision de l’Allemagne ne ferait pas de ce pays un allié moins fiable des Etats-Unis.

Soulignant que le partenariat transatlantique est « l’un des piliers permanents de la politique allemande », M. Scholz a souligné que son pays avait joué son rôle tant en renforçant la puissance militaire de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord qu’en fournissant une aide financière à l’Ukraine.

Dissipant les inquiétudes concernant la dépendance de l’Allemagne à l’égard de l’approvisionnement en gaz russe, M. Scholz a rappelé que son gouvernement avait pris des mesures pour accélérer la transition vers une économie fondée sur l’énergie propre, notant qu’un quart de l’énergie totale dont l’Allemagne dépend actuellement est généré par le gaz, « et que seule une partie de ce gaz vient de Russie, la plus grande partie venant de Norvège ou des Pays-Bas ».

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