EGLISE SIM GOUDRIN/ REVEILLON DU 31 DECEMBRE 2024 : Prendre un nouveau départ.
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« Prendre un nouveau départ », c’est autour de ce thème que les fidèles de l’Eglise SIM Goudrin de Ouagadougou ont célébré la « Nuit de la traversée » le mardi 31 décembre 2024 à travers un culte d’action de grâce, d’adoration et de louange. Rendre grâce à Dieu pour ses bienfaits tout au long de l’année qui s’achève et confier la nouvelle année 2025 entre les bonnes mains de l’Éternel, tel était tout le sens accordé à ce culte. Aussi, à cette occasion, l’église n’a pas dérogé à sa tradition, celle de manifester sa reconnaissance à Dieu par des présents aux nouveaux- nés accueillis au cours de l’année écoulée. Au total, la famille de Dieu de Goudrin a enregistré en 2024, trente-trois (33) bébés dont 16 garçons et 17 filles.
Le début de la nouvelle année 2025 est un temps pour prendre un nouveau départ et commencer une nouvelle vie. « Je souhaite qu’elle soit pour vous, pour vos familles, et pour tous ceux qui vous sont chers, une année de paix, de bonne santé, de prospérité, et de succès dans tous les domaines de la vie. Et que la crainte de Dieu et l’obéissance à Dieu s’emparent de tous les cœurs tous les jours de 2025. », tels sont les vœux formulés à ses fidèles par le pasteur titulaire de l’église de Goudrin, Daniel Yonli, dans son message introductif de célébration du nouvel an. Ce message tiré de Philippiens 3 :13-14 dit : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ ».
A travers ce texte, le pasteur Yonli nous exhorte à nous engager pour quatre (4) choses afin de réussir l’année 2025. Il s’agit premièrement, d’oublier nos échecs d’hier ; deuxièmement, d’abandonner nos rancunes ; troisièmement, de restaurer nos relations et quatrièmement, de tourner dos à nos péchés.
- Oublions nos échecs d’hier
2024 appartient désormais au passé. Peu importe ce que l’on a vécu comme drame, perte, échec, trahison, blessure qui a créé de la frustration et de l’amertume dans notre cœur. Philippiens 3 :13-14 nous encourage à oublier ce qui est derrière nous et à avancer vers notre vocation en Christ. Malheureusement, nombreuses sont les personnes qui sont retenues dans les chaînes de leur passé, a déploré le prédicateur pour qui « Se souvenir de temps en temps d’un évènement marquant du passé ou d’actes posés hier que nous regrettons, n’est pas une mauvaise chose en soi. » Ce qui est fondamental, c’est de savoir que le Seigneur nous dit de ne pas sombrer de nos échecs passés, qui pourraient nous empêcher d’aller de l’avant, vers notre destinée. C’est pourquoi, il nous invite à travers sa Parole : « Décide d’oublier le passé… Il ne nous appartient plus car en recevant le pardon de Christ, l’occasion nous est donnée de nous pardonner nous-mêmes et d’oublier nos échecs », a soutenu le pasteur Daniel. « Regardons en avant et fixons nos yeux sur la couronne de vie qui nous est réservée », a-t-il conseillé.
- Abandonnons nos rancunes
C’est le deuxième défi qu’il faudra relever, si nous voulons que nos vies prennent un tournant décisif en 2025, a laissé entendre le pasteur Yonli. Colossiens 3 : 13 nous dit ceci : » Si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. » La Traduction TOB dit : « Supportez-vous les uns les autres, et si l’un a un grief contre l’autre, pardonnez-vous mutuellement ; comme le Seigneur vous a pardonné, faites de même, vous aussi. »
A travers ces paroles, Dieu lui-même nous engage directement à abandonner nos rancunes, nos querelles car la rancune est dangereuse parce qu’elle est non seulement destructrice mais aussi autodestructrice, a indiqué l’homme de Dieu. En effet, combien de mariages détruits, de familles déchirées, d’amitiés ruinées ou encore d’églises divisées à cause de la rancune cachée au fond des cœurs ? Et d’ajouter, combien de personnes amères et détruites physiquement, émotionnellement ou spirituellement parce que la rancune les tient comme des boulets aux pieds ? Pour le pasteur Yonli, il est triste et scandaleux que cet état de fait se retrouve même au sein de la communauté chrétienne. Pire, il y’a des chrétiens qui peinent à pardonner. En réponse, le Seigneur nous invite à pardonner d’autant plus qu’il nous a tout pardonné librement, pleinement, sans réserve et pour toujours. Pour le pasteur prédicateur, il n’y aucune faute, aucune blessure, qui ne soit pardonnable. Après tout, chacun de nous n’a-t-il des défauts que les autres supportent difficilement ? Si nous voulons que les autres nous pardonnent, alors apprenons aussi à pardonner car la Bible déclare dans Matthieu 6 :12, 14-15 : « Si nous ne pardonnons pas à notre frère ou notre sœur, Dieu ne nous pardonnera pas non plus. » Bien plus, à la question de Pierre « Combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois. » Matthieu 18 :21-22
- Engageons-nous à restaurer nos relations
Selon le pasteur Yonli, le troisième engagement que Dieu nous demande est la restauration de nos relations. La Parole de Dieu nous exhorte dans Romains 12 : 18 « S’il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. » Paul donne une exhortation à une conduite paisible envers tous les hommes, avec indulgence et bienveillance. Certes, nous sommes tous dans notre vie confrontée à des situations conflictuelles. Nous avons été blessés, offensés, parfois par des amis ou des membres de nos familles, dans l’église. Victimes de calomnies, de moqueries, de rejet, d’abus en tout genre. Comment dans ces situations « être en paix » avec les personnes qui sont à l’origine de nos souffrances. La réponse est de pardonner. Oui, ce n’est pas toujours facile de donner le pardon, mais c’est la condition incontournable pour être en paix avec Dieu et avec notre conscience. Sachant que nous sommes tous pêcheurs et que nous aussi nous avons pu blesser d’autres personnes, même involontairement, a souligné le serviteur de Dieu. D’ailleurs, Dieu nous avertit dans Marc 11.26 : « Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » Le pardon est aussi la clé pour être restaurés et guéris des souffrances que nous avons subies. C’est avant tout une décision à prendre devant Dieu en lui disant « Je décide de pardonner, Seigneur aide-moi, que toute colère ou amertume sorte de mon cœur, je veux être libre et libérer le pardon sur cette personne qui m’a fait mal » « Ne garde aucun ressentiment contre qui que ce soit et ce sera la paix et la joie pour toi chaque jour », a-t-il ajouté avec insistance.
- Engageons-nous à tourner le dos à nos transgressions
Le quatrième engagement est de tourner dos à nos transgressions. » Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, et n’obéissez pas à ses convoitises. », déclare Romains 6 v12, « Ayant été affranchis du péché… » V. 18. Pour le pasteur, il est essentiel de se poser les bonnes questions à savoir qui de Dieu ou du péché, contrôle nos vies ? Qui est notre maître ? Christ ou le péché ? Dieu lui-même nous appelle à tourner le dos à nos transgressions. « Ne laissez pas le péché diriger votre vie « , dit-il.
Le pasteur Yonli a terminé son enseignement en appelant ses fidèles à se focaliser sur le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
La célébration du nouvel an à l’église Goudrin a aussi été marqué par des témoignages de fidèles qui ont tenu à rendre grâce au Seigneur publiquement. Des maladies aux accidents en passant par les possessions démoniaques, les filles et fils du Dieu vivant, ont témoigné du secours et de la fidélité de l’Eternel pendant les épreuves qu’ils ont traversées au cours de l’année 2024.
Un autre fait qui aura marqué cette célébration, c’est la remise de cadeaux aux bébés de 2024. Selon la présidente des femmes, l’enfant doit être accueilli comme un don et une bénédiction et non être le seul produit de la volonté de ses parents. Elle a fait savoir que trente-trois (33) bébés ont été enregistrés au compte de l’année 2024. Tour à tour, esquivant des pas de danse, les parents ont défilé pour recevoir leurs cadeaux. Une prière pour les couples qui sont dans l’attente d’enfants a été ensuite adressée à l’Eternel, donateur par excellence des enfants.
Le réveillon du 31 décembre à l’église SIM de Goudrin a pris fin dans une ambiance festive par le partage d’un repas selon qu’il est écrit dans Actes 2 V42 : « ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur, louant Dieu »
Pour le Journal Chrétien
Emmanuel LANKOANDE
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