La liberté de religion mise à mal par la Covid-19 et la digitalisation
Un nombre croissant d’États semblent reproduire le modèle de la Chine, qui continue d’étendre son influence. Cela se ressent en termes de persécution des chrétiens. Les confinements ont servi de prétexte à la fermeture définitive de nombreuses églises.
La Chine a mis en place un modèle de contrôle centralisé des religions, basé notamment sur la surveillance digitale. Le but est de siniser les religions et de les soumettre à la ligne idéologique du parti, car elles sont vues comme des dangers pour la sécurité nationale et l’unité de la nation. Ce modèle se répand au Sri Lanka, au Myanmar, en Malaisie et dans les pays d’Asie Centrale. Les restrictions s’intensifient contre les chrétiens car ils n’entrent pas dans la logique nationaliste « d’un pays, une nation, une idéologie».
En Inde, les extrémistes hindous se servent des réseaux sociaux (en particulier Facebook) pour diffuser de fausses informations et des appels à la violence contre les minorités religieuses. Cela contribue au climat d’intolérance et alimente la persécution.
Nombreux sont les États à avoir profité de la crise sanitaire de la Covid-19 pour fermer les églises, sans pour autant les autoriser à rouvrir lors de la levée des confi- nements. Des centaines d’églises restent fermées en Chine et des dizaines au Qatar. À Cuba, au Venezuela et au Nicaragua, les autorités s’en prennent aux responsables d’églises engagés pour la justice sociale et ferment des églises.
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
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