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Une ONG chrétienne aide à réduire la faim au Yémen

Depuis plus de huit ans, le Yémen est ravagé par la guerre, la sécheresse et la famine. La plupart des médias occidentaux n’en parlent pas. Actuellement, plus de dix-sept millions de personnes dans le pays dépendent de l’aide alimentaire. L’Aide aux Eglises dans le Monde (AEM) travaille dans tout le pays avec des équipes locales qui distribuent de la nourriture, de l’eau et des articles d’hygiène.

Sauvés de la famine

Arwa (prénom modifié) fait partie de ces personnes qui sont victimes de la guerre civile et qui en subissent les terribles conséquences. Dans le quartier de cette maman yéménite, des bâtiments ont été détruits. Son mari et elle se sont quotidiennement efforcés de trouver de l’eau et de la nourriture pour leurs enfants lorsque, subitement, à la suite d’une grave blessure, son mari s’est retrouvé au chômage. Arwa doit alors mendier dans la rue pour sauver sa famille de la famine. Elle rentre cependant souvent chez elle les mains vides, car il y a tant d’autres mendiants. Impuissante, elle regarde jour après jour ses enfants souffrir de la faim. Des chrétiens locaux ont rencontré Arwa dans la rue. Émus par sa détresse, ils lui fournissent de la nourriture.

Message d’espoir

Ces chrétiens ont non seulement à cœur d’apaiser la faim et la soif physiques d’Arwa, mais ils veulent aussi lui donner de l’espoir et lui témoigner l’amour de Dieu. Ils lui disent qu’ils ont eux-mêmes découvert une joie intérieure, bien qu’ils rencontrent les mêmes besoins. Dans un pays strictement musulman comme le Yémen, les chrétiens ont besoin de beaucoup de sagesse et de courage pour transmettre ce message d’espoir, mais les partenaires locaux de l’AÉM ne cessent de s’y risquer, car ils ne peuvent pas garder le silence sur celui qui leur a donné cette paix intérieure.

Une immense détresse persiste

La guerre civile qui fait rage au Yémen depuis 2014 a plongé le pays, déjà pauvre, dans une famine extrême. Des maladies épidémiques comme le choléra aggravent la situation. Selon les régions, les habitants souffrent également de graves sécheresses ou d’inondations. La guerre est en fait un conflit par procuration entre l’Arabie saoudite et l’Iran. Après un long cessez-le-feu en 2022, de nouveaux pourparlers de paix ont eu lieu en avril 2023, qui ont débouché sur un nouveau cessez-le-feu et un échange de prisonniers. La Chine a joué le rôle de médiateur dans cette étape historique. Cela dit, les souffrances de la population n’ont pas encore faibli. Les Yéménites ont toujours besoin de notre aide et de nos prières pour que Jésus mette l’espoir et la vraie paix dans leur cœur.

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