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Israël intensifie son offensive dans le nord et le sud de la bande de Gaza

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par Nidal al-Mughrabi

LE CAIRE (Reuters) – L’armée israélienne a intensifié lundi son offensive dans le nord de la bande de Gaza, où elle avait dit avoir vaincu le Hamas il y a plusieurs mois, tout en menant des opérations à la périphérie de Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne.

Ces combats, les plus intenses depuis des semaines, ont poussé des centaines de milliers de Palestiniens à fuir de nouveau, faisant craindre une dégradation de la situation humanitaire déjà catastrophique.

Israël qualifie son retour dans le nord de la bande de Gaza, où le pays a retiré la plupart de ses troupes il y a cinq mois, comme une phase planifiée de « nettoyage » visant à empêcher les combattants de revenir.

Pour les Palestiniens, cela illustre l’impossibilité pour Israël d’atteindre son objectif militaire visant à anéantir le Hamas.

Un véhicule se rendant à un hôpital de Rafah a été touché, tuant un membre étranger de l’Onu à son bord. C’est la première victime étrangère travaillant pour les Nations unies depuis le début de la guerre à Gaza, a déclaré un porte-parole de l’Onu.

À Jabalia, les chars israéliens tentaient d’avancer vers le centre du camp de réfugiés, le plus important de la bande de Gaza. Selon des habitants qui ont fui, des obus de chars ont touché le centre du camp et des frappes aériennes ont détruit plusieurs habitations.

« Nous ne savons pas où aller. Nous avons été déplacés d’un endroit à l’autre (…) Nous courons dans les rues », témoigne une femme qui n’a pas souhaité donner son nom.

Israël marquait ce lundi le Jour du souvenir, hommage aux soldats morts et aux victimes de terrorisme depuis la proclamation de l’Etat hébreu le 14 mai 1948.

Il est dédié cette année aux 1.200 Israéliens tués lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre dans le sud d’Israël ainsi qu’aux soldats israéliens décédés depuis le début de l’offensive dans la bande de Gaza.

A l’occasion d’une cérémonie organisée à Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que la guerre contre le Hamas était une bataille pour préserver « l’existence, la liberté, la sécurité et la prospérité » d’Israël.

« Notre guerre d’indépendance n’est pas terminée, elle se poursuit encore aujourd’hui », a-t-il déclaré.

QUITTER RAFAH

Le bilan de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza s’élève désormais à au moins 35.000 morts, selon le ministère de la Santé gazaoui qui a averti lundi d’un risque d’effondrement du système médical en raison d’une pénurie de carburant pour alimenter les générateurs et les ambulances.

Les autorités locales disent avoir retrouvé jusqu’à présent les corps de 20 Palestiniens tués lors des frappes aériennes nocturnes sur Jabalia, tandis que des dizaines d’autres personnes ont été blessées.

À Rafah, près de la frontière avec l’Égypte, Israël a intensifié ses bombardements aériens et terrestres sur des zones situées à l’est de la ville.

Les autorités israéliennes avaient appelé la semaine dernière les habitants à quitter l’est de la ville et ont récemment étendu cet ordre aux quartiers du centre, poussant des centaines de milliers de personnes à fuir.

Les autorités sanitaires de l’enclave ont exhorté la communauté internationale à faire pression pour rouvrir le point de passage de Rafah et faire entrer dans la bande de Gaza de l’aide médicale et humanitaire, des générateurs et des ambulances.

« Les blessés et les malades souffrent d’une mort lente parce qu’il n’y a aucun traitement ni provisions et parce qu’ils ne peuvent pas se déplacer », ont-elles déclaré.

Selon des habitants, les chars israéliens ont coupé la route Salah ad-Din, principal axe de circulation Nord-Sud de la bande de Gaza qui traverse la partie Est de Rafah.

« Les chars ont coupé la route de Salah ad-Din à l’est de la ville, les forces sont maintenant dans le Sud-Est, se concentrant près de la zone habitée, la situation est épouvantable et les bruits d’explosions ne s’arrêtent jamais », a raconté Bassam, 57 ans, un habitant du quartier de Chaboura à Rafah.

« Les gens continuent de quitter Rafah, même ceux qui se trouvent loin près des zones occidentales, car aucun endroit ne semble sûr actuellement et aussi parce que les gens ne veulent pas s’échapper à la dernière minute en cas d’incursions soudaines des chars », a-t-il déclaré à Reuters via une application de messagerie.

L’UNRWA, la principale agence d’aide des Nations Unies à Gaza, estime qu’environ 360.000 personnes ont fui la ville du sud de l’enclave depuis que l’armée israélienne a donné son premier ordre d’évacuation.

« OPÉRATION PRÉCISE »

Les opérations israéliennes à Rafah inquiètent la communauté internationale et notamment les Etats-Unis, principaux alliés d’Israël, qui ont suspendu leurs livraisons d’armes pour la première fois depuis le début du conflit.

Washington demande au gouvernement israélien de ne pas mener d’assaut sur Rafah sans un plan précis pour préserver la population civile.

Lundi, le bureau du ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a dit avoir fait un point de situation avec le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken sur l' »opération précise » en cours à Rafah.

La branche armée du mouvement islamiste Hamas, qui dirige la bande de Gaza, a déclaré que ses combattants étaient engagés dans des échanges de tirs avec les forces israéliennes dans l’une des rues à l’est de Rafah ainsi qu’à l’est de Jabalia.

La branche armée du groupe islamiste a aussi déclaré avoir perdu contact avec ses membres qui surveillaient quatre otages israéliens à cause des bombardements de Tsahal.

En Israël, l’armée a fait retentir les sirènes à plusieurs reprises dans les zones proches de la bande de Gaza, mettant en garde contre d’éventuels tirs transfrontaliers de roquettes et de mortiers palestiniens.

(Reportage Nidal al-Mughrabi au Caire, avec la contribution de Dan Williams et Tala Ramadan ; rédigé par Lincoln Feast et Sharon Singleton; Blandine Hénault pour la version française, édité par Kate Entringer)

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