Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

États-Unis: Première baisse des prix en décembre depuis mai 2020

WASHINGTON (Reuters) – Les prix à la consommation aux Etats-Unis ont baissé en décembre pour la première fois depuis plus de deux ans et demi, avec le recul continu des prix à la pompe notamment, montrent les statistiques publiées jeudi.

L’indice des prix à la consommation (CPI) du département du Travail a baissé de 0,1% en décembre, son premier recul depuis mai 2020, alors que les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un inflation nulle.

Sur un an, l’inflation s’affiche en hausse de 6,5%, son plus faible rythme de croissance depuis octobre 2021, comme attendu par le consensus Reuters.

L’inflation a culminé en juin à un plus haut depuis novembre 1981, à 9,1% en rythme annuel.

Les prix de l’essence ont chuté de 12,5% le mois dernier, d’après les chiffres de l’Energy Information Administration.

Les prix des voitures et camions d’occasions sont également en déclin avec l’augmentation de l’offre.

Les distributeurs dans l’habillement et l’ameublement se voient contraints de proposer des promotions à leurs clients à cause du ralentissement de la demande

Si la désinflation des biens semble installée, les prix dans le secteur des services restent élevés, soutenus par la rigidité des loyers. Mais même en excluant cette composante, l’inflation des services est soutenue, reflétant une croissance toujours forte des salaires.

La Réserve fédérale a relevé l’objectif de taux des fonds fédéraux de 425 points de base en 2022, le portant dans une fourchette de 4,25%-4,50%, soit au plus haut depuis fin 2007.

D’après les projections économiques de l’institution annoncées à l’issue de sa dernière réunion en décembre, des hausses de taux d’au moins 75 points de base sont attendues d’ici la fin de l’année.

L’indice CPI de base (« core »), qui exclut les éléments volatils que sont les produits alimentaires et l’énergie, est en hausse de 0,3% en décembre et sur un an sa hausse revient à 5,7%, après +6,0%.

La modération de l’inflation est une bonne nouvelle pour la Fed mais il est probable que ses responsables attendent davantage de preuve d’un ralentissement durable des prix pour envisager d’opérer un réel pivot dans la stratégie monétaire.

Outre l’inflation, le marché du travail, qui reste extrêmement tendu, est l’autre variable surveillée avec la plus grande attention par la Fed. Le taux de chômage a diminué à 3,5% en décembre, son plus faible niveau depuis 50 ans

Sur les marchés, les rendements des bons du Trésor ont nettement reculé après la statistique du département du Travail, celui des titres à deux ans, les plus sensibles aux anticipations de taux d’intérêt, est passé de 4,2% à 4,1551%.

Les « futures » sur les grands indices de Wall Street sont orientés à la hausse tandis que le dollar reculait de 0,8% face à un panier de devises de référence, au plus bas depuis juin.

(Reportage Lucia Mutikani, version française Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)

tagreuters.com2023binary_LYNXMPEJ0B0KE-BASEIMAGE

Faites un don au Journal Chrétien avant le 31 décembre et bénéficiez de 66% de déduction fiscale

Les commentaires sont fermés.