« La plupart » des dirigeants du G20 « condamnent fermement » la guerre en Ukraine
(Corrige le titre et le §1 pour clarifier que tous les dirigeants n’ont pas condamné la guerre)
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
NUSA DUA, Indonésie (Reuters) – Les dirigeants du G20 ont adopté mercredi une déclaration commune à l’issue de leur sommet à Bali, en Indonésie, dans laquelle ils disent réitérer leurs positions concernant la guerre en Ukraine, exprimée notamment lors de l’adoption par l’Assemblée générale de l’Onu d’une résolution « déplorant dans les termes les plus forts » l’invasion russe.
« La plupart » des membres du Groupe des vingt grandes puissances économiques ont « condamné fermement la guerre en Ukraine », dit le texte, laissant entendre que la Russie, qui est membre du groupement, s’est opposée à la formulation.
La position de la Chine et de l’Inde, qui s’étaient abstenues lors du vote de la résolution par l’AG des Nations unies à une écrasante majorité en mars dernier, n’était pas connue dans l’immédiat.
Selon au moins trois sources diplomatiques, la déclaration, qui souligne qu’il existe d’autres points de vue et « différentes évaluations » de la situation et des sanctions, a été adoptée à l’unanimité.
Le texte qualifie également d' »inadmissible » l’utilisation ou la menace d’une utilisation de l’arme nucléaire.
« Il est essentiel de respecter le droit international et le système multilatéral qui préserve la paix et la stabilité. Cela inclut la défense de tous les objectifs et principes gravés dans la Charte des Nations unies », ajoute-t-il.
L’ordre du jour du sommet de Bali a été remanié pour laisser place à une réunion d’urgence après la chute, mardi, d’un missile sur le territoire polonais, qui a fait deux morts.
A l’issue de cette réunion, à laquelle participaient les dirigeants du G7 ainsi que ceux de l’Espagne et des Pays-Bas et les représentants de l’Union européenne, le président américain Joe Biden a déclaré que d’après les premières constatations, l’explosion n’aurait pas été provoquée par un missile russe.
L’agence Associated press (AP), citant des responsables américains, a rapporté que le missile tombé dans l’est de la Pologne aurait été tiré par les forces ukrainiennes alors qu’elles visaient un missile russe, une version également privilégiée par Varsovie et par l’Otan.
(Reportage Stanley Widianto, Andreas Rinke et Ananda Teresia, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Matthieu Protard et Kate Entringer)
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