Les entreprises décisionnaires sur le maintien ou non de leur activité en Russie, dit Attal
Ce sont aux entreprises privées de décider si elles souhaitent ou non poursuivre leur activité en Russie tant qu’elles se conforment aux sanctions prises à l’encontre de Moscou en raison de la guerre en Ukraine, a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Au lendemain de l’annonce par Renault de la suspension de l’activité de son usine de Moscou et d’une réflexion sur l’avenir de sa participation de contrôle dans le premier constructeur automobile russe, Avtovaz nL5N2VQ6E8], Gabriel a précisé sur RMC que « ce n’est pas une décision de l’Etat français ».
Ce sont « les entreprises privées qui prennent les décisions » qui les concernent, a-t-il ajouté.
Rappelant que l’objectif des sanctions à l’encontre de la Russie est de « renchérir le coup de la guerre pour Vladimir Poutine, il expliqué que si le gouvernement « avait considéré que dire à toutes nos entreprises ‘Partez de la Russie’ ça servait cet objectif, (il) l’aurait fait ».
(Rédigé par Myriam Rivet, édité par Nicolas Delame)