Des influenceurs philippins demandent une enquête sur le laboratoire américain de Fort Detrick
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Des influenceurs philippins ont lancé une pétition en ligne, exhortant la communauté internationale à se pencher sérieusement sur le rôle du laboratoire américain de Fort Detrick dans la propagation mondiale du nouveau coronavirus.
Herman Laurel, chroniqueur pour le site d’informations sociales Sovereign P.H., a estimé que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) devrait enquêter sur l’Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l’armée de Terre américaine (USAMRIID) à Fort Detrick, dans le Maryland.
« Ce laboratoire biologique a connu un incident de laboratoire en juillet 2019, ce qui a amené le Centre de contrôle des maladies des Etats-Unis à fermer l’installation en août 2019 en raison de ‘graves violations de sécurité' », a-t-il dit.
M. Laurel a ajouté que le site avait reçu l’ordre de fermer après avoir éliminé des « matériaux dangereux censés avoir causé l’étrange ‘maladie du vapotage’ et la ‘grippe étrange’ aux Etats-Unis à cette époque ».
Selon lui, il existe beaucoup de rapports sérieux et crédibles soulevés par des experts de différents pays indiquant des incidences de la COVID-19 sur leurs territoires bien avant la fin de 2019.
« La direction logique est d’élargir le filet de recherche autant que possible afin de faire la lumière sur l’origine du soi-disant patient zéro », indique la pétition, ajoutant que, « à ce jour, Fort Detrick reste un mystère trop dangereux pour être ignoré par les experts de l’OMS ».
Cette campagne en ligne, qui a recueilli des centaines de signatures jusqu’à présent, demande également à « certains pays » de cesser de politiser la COVID-19.
L’ancien diplomate philippin à Washington et auteur de livres, Adolfo Paglinawan, a déclaré que la politisation du virus « mène à une guerre de l’information ». Selon lui, certains « s’activent dès le départ pour empêcher la vérité, toute la vérité et rien que la vérité », ajoutant qu’il n’existe « aucun vaccin contre un virus appelé racisme ».