Cameroun : « Député de la rue », une chanson pour soutenir les enfants en situation d’errance
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Les bénéfices provenant de la chanson « Député de la rue » seront affectés au soutien des enfants de la rue.
« Je suis dans la rue, je lave les voitures, Je suis dans la rue, je couds les chaussures », etc. Ce sont les paroles qu’a choisi l’artiste Rdcongolais vivant au Cameroun Shonganya Djanga, connu sous son nom d’artiste le député Shagan Shuganya. Cet artiste comédien a choisi, à travers son album « Député de la rue », défendre les droits des enfants en situation d’errance appelés communément en jargon camerounais « Nanga-Boko », entendez « enfants de la rue ».
Pour le député Shagan Shunganya, ces enfants qui vivent dans la rue ne sont pas tous que des badauds dans leur situation d’errance mais bon nombre parmi eux participent à leur manière à la vie de la nation. « Lors de mes voyages, j’ai toujours été en contact avec eux. J’ai toujours échangé avec eux pour comprendre comment ils font pour survivre. Et j’ai compris qu’ils rendent de multiples services aux citoyens. Ils lavent des véhicules, ils font dans la cordonnerie, dans la manutention des marchandises… », a-t-il expliqué.
L’artiste se dit interpellé par la situation de ces jeunes qu’on peut encadrer autrement afin de contribuer à leur insertion socio-professionnelle. « En ma qualité de formateur en électronique au Centre multifonctionnel de promotion des jeunes (CMPJ) dans le département du Wouri, j’ai signé un partenariat pour leur former gratuitement en électronique », a indiqué l’artiste aux multiples casquettes.
Visiblement très soucieux de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de ces enfants défavorisés, qui d’une manière générale, ne sont pas pris en charge de manière holistique dans des politiques en Afrique, le député Shagan Shuganya veut se positionner comme défenseur de leurs droits. Ainsi, il projette porter son action au-delà des frontières camerounaises afin d’apporter une réponse à cette situation qui concerne une catégorie d’enfants que l’on rencontre dans la majorité des capitales africaines pour ne pas parler du monde.
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