Donald Trump annonce la mort du chef de l’Etat islamique dans un raid américain
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Donald Trump a annoncé dimanche que le chef de l’Etat islamique (EI), Abou Bakr al Baghdadi, avait trouvé la mort dans la nuit de samedi à dimanche dans un raid militaire américain dans le Nord-Ouest de la Syrie.
La mort d’Al Baghdadi, qui avait proclamé le califat de l’EI le 29 juin 2014, avait déjà été annoncée à de nombreuses reprises. Dans un de ses derniers messages, il avait revendiqué 92 opérations dans huit pays différents, dont les attentats de Pâques au Sri Lanka.
Donald Trump, qui a suivi l’assaut en direct, a souligné lors d’une conférence de presse à la Maison blanche qu’al Baghdadi était mort sans gloire dans un tunnel en cul-de-sac.
« Le voyou qui s’est donné tant de mal pour intimider les autres a passé ses dernières heures dans la peur, la panique et la terreur », a-t-il déclaré.
« Il a atteint le bout du tunnel, traqué par nos chiens. Il a déclenché son gilet d’explosifs, causant sa mort et celle de ses trois enfants. Son corps a été mutilé par les explosions et le tunnel s’est effondré sur lui », a ajouté le président américain.
Cette opération, sur laquelle Donald Trump avait entretenu le suspense en tweetant plus tôt samedi que « quelque chose de très grand vient de se passer », constitue un des plus importants succès du locataire de la Maison blanche en matière de sécurité nationale et vient à point nommé pour l’aider à combattre la procédure de destitution lancée le mois dernier par l’opposition démocrate.
Dans un tweet, la ministère française des Armées Florence Parly a félicité les Etats-Unis pour l’opération.
« Retraite anticipée pour un terroriste, mais pas pour son organisation », a-t-elle dit. « Nous poursuivrons le combat sans relâche contre Daech, avec nos partenaires, en nous adaptant aux nouvelles circonstances régionales. (…) J’ai aussi aujourd’hui une pensée particulière pour toutes les victimes de la folie de Baghdadi et des criminels qui l’ont suivi. »
(Avec Lindsay Dunsmuir, Katanga Johnson et Phil Stewart aux Etats-Unis, Gilles Guillaume pour le service français)