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Silence de Dieu ou Absence de Dieu ? (Suite et fin).

Silence de Dieu ou Absence de Dieu ? (Suite et fin).

Résumé de la 1ière partie : Ce n’est pas parce que nous ne voyons pas ou que nous ne sentons pas la présence de Dieu qu’il est absent et qu’il n’agit pas. Mais ses silences sont-ils le résultat de notre comportement ? ou simplement une décision divine qui, pour diverses raisons, nous échapperait ?

Regardons quelques exemples. Non pas dans la vie du peuple d’Israël en général mais dans la vie de quelques personnes, qui nous aideront peut-être à y voir plus claire pour nous personnellement.

L’exemple le plus frappant, et le plus simple aussi, est celui du roi Saül, 1 Samuel chapitre 9 à 31. Quand Samuel l’oint roi, il lui donne des indications et des consignes précises. Il voit les indications se réaliser. Cela doit être pour lui une preuve de la vérité des consignes du prophète Samuel. Mais, dès qu’il doit obéir à une consigne, il ne la respecte pas… il ne fait pas confiance. Ce qui lui vaut les réprimandes du prophète. Samuel lui notifie que pour cette raison, son royaume ne tiendra pas, 1 Samuel 13… Une autre fois où il n’obéit pas, Samuel doit lui notifier « qu’il est rejeté par Dieu, comme roi », 1 Samuel 15Des années après, Saül, qui se trouve devant la guerre avec les Philistins, veut demander conseil à Dieu, qui ne lui répondra pas… Dieu reste SILENCIEUX…. Réalisez-vous que vous êtes un peu concerné par cette histoire ?

Nous pourrions aussi penser à Job… Qui subit des drames terribles, puis une maladie invalidante. Dieu est silencieux pendant très longtemps… Pire, ses amis l’enfoncent… Il se passa sans aucun doute des semaines voire des mois de souffrances sans réponse… Mais vous pouvez connaître la suite…

Nous pourrions aussi mentionner Marthe et Marie, alors que leur frère Lazare est malade, Jésus ne vient pas, il ne leur fait rien dire, Jean 11. Lazare va mourir, nous comprenons le drame et la déception de Marthe et Marie.

Nous pourrions aussi parler de Jésus sur la croix, alors qu’il dit « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné » ? Marc 15.34. Dieu le Père le laisse, ne répond pas, pire il l’abandonne vraiment.

Penseriez-vous à d’autres exemples ? Dans votre vie, y-a-t-il eu des silences de Dieu ? En vivez-vous un actuellement ? Comment réagissez-vous ?

Certains chrétiens peuvent avoir un très fort ressenti de la présence divine dans leur vie et un jour plus rien… C’est alors souvent très perturbant… mais réfléchissons.

C’est plutôt cette « non-réponse divine », à une prière qui fait penser Dieu est aux abonnés absents, car malgré la prière, tout a continué comme si Dieu n’existait pas…

N’y aurait-il pas des «SILENCES PEDAGOGIQUES» ? Dieu qui connait tout, passé, présent et avenir, pense-t-il que dans notre présente vie, un peu de silence de sa part nous serait utile ?

Pensez à celui que nous appelons le «Fils prodigue», Luc 15, alors qu’il est loin de son père…Dieu lui parle-t-il ? Non, c’est lui qui réfléchit et se souvient… alors il décide et revient. Son père est là, il l’attend, (inspiré pas l’Esprit, il est juste en train de regarder sur le chemin) … et son fils revient…

Jérémie pourra dire « Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Éternel. Il est bon, pour l’homme, de devoir se plier à des contraintes dans sa jeunesse. Qu’il se tienne solitaire et silencieux, lorsque l’Éternel le lui impose !», Lamentations 3.26-27. Oui, attendre le secours, mais que fait Dieu ? Certains me diront mais je ne suis plus jeune. Qu’à cela ne tienne ! A tout âge, nous pouvons être concernés par cette parole de Jérémie.

Il peut y avoir de nombreuses raisons aux silences Divin. Parfois, nous restons un peu simplistes… Nous appliquons avec une agilité déconcertante, « Demandez et vous recevrez ! … ». Ce n’est peut-être pas toujours de cette façon que cela fonctionne. Souvenons-nous que la prière, c’est la rencontre de deux êtres libres, Dieu et nous. Donc la nôtre à qui il est permis de demander et celle de Dieu qui veut notre meilleur, alors il a le droit ne pas nous répondre.

L’expérience, souvent douloureuse, du manque de réponse nous conduit à avoir un sentiment d’absence. Ne serait-ce pas parfois la seule manière de vérifier la valeur de notre foi ? Satan posera une question à Dieu concernant Job, question pertinente. Le diable fut confus du résultat. Job aimait Dieu non pas pour ses bénédictions mais parce qu’il était Dieu…

Mais si cette accusation était dirigée contre moi, serait-elle juste ou fausse ? Puis-je être fidèle à Dieu juste pour les avantages que je vais en retirer ? J’aime alors ici faire le point entre moi et Dieu, où en suis-je ? Finalement son silence ne serait-il pas salutaire pour moi ?

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Image : parSofia Cristina Córdova Valladares de Pixabay

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