« Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. » (Romains 12 :12)
La Bible nous exhorte à nous réjouir en espérance, à être pleins d’espoir et de joie en pensant à l’avenir glorieux que Dieu nous a préparé, et à persévérer dans la prière quand l’exaucement tarde à arriver.
L’espérance humaine, même lorsqu’elle semble justifiée pour celui qui rêve d’un avenir meilleur, est une simple illusion temporaire. L’espérance biblique est une notion très différente.
La joie du chrétien découle de son espérance
L’espérance au sens biblique est possible dans le cadre d’une foi en un Dieu vivant, qui agit et intervient dans la vie humaine, et dont les promesses sont fiables. Une telle espérance n’est pas une question de tempérament, elle n’est pas non plus liée aux circonstances ni à aucune capacité humaine. Elle ne dépend pas de ce que l’on possède, ni de ce que l’on est capable d’accomplir pour soi-même, ni de l’aide d’aucun autre être humain.
Lien entre espérance et foi
L’espérance biblique est inséparable de la foi en Dieu. Dans le cas d’Abraham, par exemple, rien ne peut justifier l’espérance selon laquelle Sara devait donner naissance à un fils. Mais parce qu’il crut en Dieu, il put espérer « alors que tout lui interdisait d’espérer » (Romains 4 :18).
A cause de sa foi, le chrétien a l’assurance que les choses qu’il espère sont réelles (Hébreux 11 :1), et son espérance ne risque pas d’être déçue (Romains 5 :5).
Cette espérance empêche le chrétien de se satisfaire des joies éphémères (Hébreux 13 :14) ; elle l’encourage également à vivre dans la pureté (1 Jean 3 :2-3) et l’aide à supporter la souffrance.
La patience dans l’affliction
Il est intéressant de noter que l’espérance chrétienne est très souvent associée à la patience et à la persévérance. Ces dernières vertus sont très différentes de l’impassibilité car elles sont liées à une espérance vivante en Dieu.
Dans notre vie actuelle, il y a plus de sujets de tristesse que de motifs de joie (Jean 16 :33) ; mais quant à l’espérance, le chrétien peut toujours être joyeux, car il sait que l’avenir lui appartient, qu’il va au-devant de l’affranchissement de toute souffrance et de la félicité éternelle (1 Thessaloniciens 5 :16 ; 1 Pierre 1 :8).
Abandonné à ses propres ressources, le croyant succomberait, mais il puise la vraie force dans la prière, il doit seulement s’y montrer persévérant (Actes 1 :14 ; Luc 18 :1).
Prier avec régularité et persévérance
Les chrétiens doivent persévérer dans la prière. Ils doivent apprendre à maintenir leur esprit dans une attitude de prière constante, et à tenir ferme quand l’exaucement tarde à arriver.
Cette persévérance prouve leur dépendance constante et patiente à l’égard du Seigneur Jésus-Christ. La parabole de la veuve importune en est l’exemple le plus approprié (voir Luc 18 :18).
La persévérance n’est une qualité du croyant qu’après avoir été un don de Dieu. C’est par la puissance divine que ceux qui se confient en lui sont gardés « au moyen de la foi, en vue du salut qui est prêt à être révélé au moment de la fin » (1 Pierre 1 :5).