Que vos cœurs soient dirigés vers l’amour et la patience – 2 Thessaloniciens 3:5
Les chrétiens de Thessalonique étaient confrontés à des épreuves qui auraient pu affaiblir leur foi. Paul leur a adressé un message d’encouragement et a émis le souhait que Dieu leur donne dans leurs épreuves cette patience avec laquelle Christ a supporté toutes ses souffrances. Pour cela il n’y a qu’un moyen : l’amour de Dieu, en vos cœurs.
Les ennemis de la prédication de l’Évangile et les persécuteurs des fidèles serviteurs de Dieu ne sont que des instruments manipulés par le diable. Ceux qui sont sous la domination de Satan éploient toute leur méchanceté pour s’opposer aux véritables enfants de Dieu.
Un double remède : l’amour et la patience
Face à la méchanceté des hommes, le croyant doit répondre par l’amour. « Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » (Matthieu 22:37-40)
D’abord, Dieu exige des humains qu’ils l’aiment de tout leur être. Cet amour comprend l’expérience simple et joyeuse de la communion avec Dieu, vécue dans une obéissance quotidienne à ses commandements. Cette obéissance est essentielle à la nature de l’amour pour Dieu, plus que tout autre sentiment. Dieu seul jugera de sa sincérité !
Ensuite, Dieu a voulu que l’amour soit l’expression normale et idéale des relations humaines. En tant que tel, il est encouragé par la Loi divine. L’interdiction parallèle de la haine, avec sa référence au coeur montre cependant que cet amour dépasse aussi de beaucoup la simple relation légale.Le Nouveau Testament exige l’amour de l’ennemi.
« Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l’amour de Dieu et vers la patience de Christ ! » (2 Thessaloniciens 3:5)
Au sens biblique, la patience est une retenue face à l’opposition ou à l’oppression; elle est donnée par Dieu ou exercée par Dieu. Il ne s’agit pas de passivité. L’initiative en revient à l’amour de Dieu ou du chrétien, face au mal.
À la patience du chrétien à l’égard des personnes correspond sa patience à l’égard des circonstances, c’est-à-dire face aux afflictions et aux épreuves du temps présent (Romains 5:3; 1 Corinthiens 13:7; Jacques 1:3; 5:7-11; Apocalypse 13:10). C’est Dieu qui donne une telle patience, à l’image de celle du Christ (Romains 15:5), et Jésus en est l’exemple par excellence (Hébreux 12:1-3).