Ne pensez plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien. Esaïe 43:18-19
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« Ne pensez plus aux événements passés, et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : Ne la connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude. » (Esaïe 43:18–19)
Dans ce chapitre d’Esaïe, Dieu se donne des noms magnifiques : il est le créateur d’Israël, l’Éternel, le Saint d’Israël, le Sauveur, le Même, le Rédempteur. Hors lui il n’y a pas de sauveur. L’apôtre Pierre précisera : “Il n’y a de salut en aucun autre [que Jésus] ; car il n’y a pas non plus sous le ciel d’autre nom qui soit donné parmi les hommes, par lequel il nous faut être sauvés” (Actes 4.12).
Toutes les délivrances qu’Israël a connues par le passé sembleront insignifiantes par rapport à celle que le Seigneur annonce. Il va tracer un chemin dans le désert pour que son peuple puisse revenir de la dispersion. Pour l’accomplissement réel de cette prophétie, nous devons regarder au-delà des modestes retours de Babylone aux 6e et 5e siècles avant J.-C.
Ce nouveau chemin, Jean-Baptiste a appelé ses contemporains à le préparer dans le désert de leurs cœurs en se repentant de leurs péchés et en les abandonnant (Matthieu 3.3 ; Ésaïe 40.2). Cette délivrance à venir, Jésus l’a attestée en lisant à haute voix Esaïe dans la synagogue de Nazareth : “L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance… Alors il se mit à leur dire : Aujourd’hui, cette Écriture, telle que vous l’entendez, est accomplie” (Luc 4.18, 21, citation d’Ésaïe 61.1, 2).
Jésus est donc ce Messie qui allait opérer la délivrance intérieure, celle du cœur et non celle, tant attendue, de l’oppression romaine. Pour cela, il révèle un Dieu de grâce et de pardon qui sacrifie son Fils pour effacer à jamais les transgressions de ceux qui croient (Ésaïe 43.25 voir Jérémie 31.31, 34 et Hébreux 10.17). Par son sacrifice, Jésus a ouvert “le chemin nouveau et vivant”, l’accès à Dieu, interdit depuis la chute dans le jardin d’Éden. Il a accueilli le brigand repentant, reconnu coupable par la justice humaine : “Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23.43) lui dit-il.
Depuis, nombreux sont les repentants qui ont entendu cette parole de pardon et d’espérance et sont entrés dans ce chemin nouveau, vivant, qui reste ouvert sans barrière.
