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« L’Eternel répondit : Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. » (Exode 33:14)

Tandis que Moïse était sur la montagne pour recevoir la loi divine, les Israélites, dans le tumulte, s’adressèrent à Aaron et l’incitèrent à fabriquer une idole à partir de leurs anneaux d’or. Ce péché offensa l’Eternel qui renonça à conduire le peuple. Moïse implora la faveur divine pour le peuple. L’Eternel répondit favorablement à sa demande, mais c’est uniquement parce que Moïse jouit de la faveur divine et que Dieu l’a personnellement choisi.

Le peuple poussa Aaron à faire un veau d’or. (Exode 32:1-6)

L’impatience est le résultat de tentations diverses. Malgré la longueur de cette attente, le peuple devait patienter, afin que l’Éternel ait terminé de donner ses instructions au patriarche.

Cette impatience conduisit les hébreux à faire un veau d’or. Aaron moula un veau, s’efforçant de lui donner une finition soignée. Le peuple offrit des sacrifices à cette idole. Dressant ainsi une image devant eux, les Israélites changèrent la Vérité divine en un mensonge, leurs sacrifices étant une abomination à l’Eternel.

Ils avaient, peu de jours avant, au même endroit, entendu la voix de l’Éternel leur disant au milieu de la fournaise : « tu ne te feras aucune image taillée ». Avant même qu’ils aient quitté l’endroit où cette ordonnance de Dieu fut donnée, ils rompirent leur engagement, défiant par là même, toute réprimande divine. Pourtant, ils avaient  annoncé qu’ils obéiraient à la loi de l’Éternel et qu’ils feraient tout ce que ce dernier avait prescrit, en toute obéissance. (Exode 24:7)

L’adoration d’un être inférieur à Dieu était incompatible avec le monothéisme israélite. Le peuple ne percevait pas les conséquences d’un tel acte d’idolâtrie. 

Les conséquences de l’idolâtrie

« L’Eternel dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide. Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation. » (Exode 32:9-10)

Dieu considéra que les Israélites sont un peuple à la nuque raide; il compara le peuple à une bête rétive qui raidit sa nuque devant le joug. Il menaÇA de consumer le peuple et de n’épargner que Moïse et sa famille. « Je ferai de toi une grande nation », déclare l’Eternel.

L’intercession fervente de Moïse

Par une prière fervente, Moïse a arrêtA le bras de l’Eternel prêt à frapper. Il supplia Dieu de sauver l’existence de ce peuple rebelle et obstinément idolâtre au lieu de susciter un nouveau peuple auquel son nom resterait à jamais attaché. Il rappela à Dieu les promesses qu’il avait faites à Abraham, Isaac et Jacob.

« Moïse implora l’Eternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Eternel ! ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Egypte par une grande puissance et par une main forte ? Pourquoi les Egyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais. » (Exode 32:11-13)

Dans son plaidoyer, Moïse avança trois arguments:
– La grande victoire accordée par Dieu aux Israélites en les faisant sortir d’Egypte deviendrait inutile si le peuple était consommé dans le désert.
– Le caractère de l’Eternel n’apparaîtrait plus aux yeux des Egyptiens, qui ont été les objets de sa justice, que sous un jour sinistre et perfide.
– Les promesses faites aux patriarches en faveur de leur postérité seraient caduques. Car lors même qu’un nouveau peuple issu d’eux pourrait être appelé maintenant à l’existence, il n’en est pas moins vrai que ce peuple ne s’appellerait plus la postérité d’Abraham, mais celle de Moïse.

Et l’Eternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple. (Exode 32:14)

Dieu renonça à faire venir sur son peuple le malheur dont il l’avait menacé. Ici, le sens du verbe « se repentir » n’est pas : « Dieu a changé d’avis » et encore moins : « il a regretté » quelque chose qu’il avait l’intention de faire. En langage biblique, cela signifie qu’il a engagé une nouvelle action par rapport à celle qui lui avait été suggérée comme possible, à cause de quelque nouveau facteur (généralement mentionné dans le contexte).

Dans la Bible, il est évident que les promesses et les avertissements sont toujours conditionnés par la réponse de l’homme : Ezéchiel 33.13-16 le montre clairement. Il ne faut pas que nous pensions que, par sa prière, Moïse a changé le dessein de Dieu envers Israël, mais il l’a mis en œuvre.

Un ange pour conduire le peuple

« Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché. » (Exode 32:34)

Dieu annonça à Moïse qu’il enverrait un « ange » pour conduire le peuple. Contrairement à d’autres textes où Dieu envoie l’Ange de l’Eternel, ici, l’affirmation « mon ange ira » signifie qu’un ange quelconque serait envoyé pour les conduire, mais l’Eternel cesserait d’être lui-même leur conducteur. Ce sens ressort clairement dans Exode 33:3-4.

« Monte vers ce pays où coulent le lait et le miel. Mais je ne monterai point au milieu de toi, de peur que je ne te consume en chemin, car tu es un peuple au cou roide. Lorsque le peuple eut entendu ces sinistres paroles, il fut dans la désolation, et personne ne mit ses ornements. »  » (Exode 33:3-4)

Si Dieu ne voulait plus les guider lui-même, c’est par ménagement pour ce peuple, trop mal disposé pour que la présence de l’Eternel dans son sein ne l’exposât pas à être consumé à chaque instant. II enverra donc avec eux un être dont le contact immédiat et journalier ne sera plus pour eux un danger permanent. On comprend la désolation du peuple à l’ouïe de ce message qui constate sa dégradation.

« L’Eternel répondit : Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. » (Exode 33:14)

« Moïse dit à l’Eternel : Voici, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne me fais pas connaître qui tu enverras avec moi. Cependant, tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux.
Maintenant, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; alors je te connaîtrai, et je trouverai encore grâce à tes yeux. Considère que cette nation est ton peuple.
L’Eternel répondit : Je marcherai moi-même avec toi, et je te donnerai du repos. » (Exode 33:12-14)

Dieu s’engagea à accorder à Moïse ce qu’il demandait. C’est ce que Moïse comprit et il formula sa requête de manière très précise dans le verset 15 : « Si tu ne viens pas toi-même avec nous, ne nous fais pas quitter ce lieu ! »

Moïse n’osa pas faire un pas de plus sans le Seigneur. Le désert avec la montagne de Dieu était préférable à une vie paisible en Canaan si Dieu ne les accompagnait pas. La seule manière dont Moïse et le peuple pouvaient savoir qu’ils avaient trouvé faveur auprès de Dieu était s’il consentait à marcher avec eux.

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