Le service chrétien n’est pas de tout repos (1 Corinthiens 9:7)
Qui jamais va à la guerre à ses propres frais ? Qui plante une vigne sans en manger le fruit ? Ou qui fait paître un troupeau sans se nourrir du lait du troupeau ? 1 Corinthiens 9. 7
Le service chrétien n’est pas de tout repos
Ce passage de l’Écriture enseigne l’importance de soutenir financièrement ceux qui servent le Seigneur, en particulier ceux qui le servent à plein temps. Mais dans un sens plus large, ce verset a quelque chose à dire à chacun pour nous montrer ce que signifie servir le Seigneur. Le service pour Christ, c’est comme aller à la guerre, planter une vigne, ou faire paître un troupeau.
Servir le Seigneur, c’est d’abord s’engager dans une guerre. Notre combat spirituel est clairement désigné, par exemple, dans la description de l’armure de Dieu (Éphésiens 6) ; d’autres passages le mentionnent aussi (voir Romains 13. 12 ; 1 Thessaloniciens 5. 8 ; 2 Timothée 2. 3). Une armée de soldats part en guerre, soit pour défendre son pays, soit pour chercher à récupérer ce que l’ennemi a pris. Le soldat chrétien n’est pas différent : prêcher l’évangile, relever un frère ou une sœur qui a été entraîné, combattre pour la foi ! Il doit “prendre part aux souffrances de l’évangile” (2 Timothée 1. 8). La détermination et la discipline du soldat sont des caractères essentiels du service chrétien.
Ensuite, le service pour le Seigneur est comparé à une plantation – une image très différente. Planter une vigne exige de préparer le sol et de nourrir les jeunes plants jusqu’à la maturité. Les vignerons ne blâment jamais un cep pour sa mauvaise croissance, mais ils reconnaissent leur propre responsabilité de pourvoir à de bonnes conditions pour la croissance de ce cep. Le but, c’est d’obtenir des plantes fertiles qui apportent de la joie aux autres.
Enfin, servir le Seigneur, c’est aussi faire paître ses brebis. Cette tâche exige une vigilance continuelle. Les brebis ont besoin de la nourriture de bons pâturages ; elles ont tendance à s’écarter ; elles peuvent recevoir des attaques de loups ou d’autres prédateurs. Ceux qui font le travail de berger doivent être doux, capables d’enseigner, attentifs aux autres, et poussés par l’amour.
Le service chrétien n’est jamais comparé à des vacances ! Non seulement les ouvriers à plein temps, mais tous les croyants devraient s’attendre à être engagés, d’une manière ou d’une autre, à ce qu’exige l’œuvre du Seigneur, comme soldat, cultivateur, ou berger.
S. Campbell
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