Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu. Exode 6:7
Le réconfort bienveillant que Moïse reçoit, reprend en partie les termes de son appel initial. Pour les patriarches, le nom n’était pas inconnu ; mais la pleine signification du caractère du Dieu ainsi désigné devait être révélée à ces esclaves affligés et amers par une délivrance puissante et compatissante, aux conséquences vraiment bénéfiques. Tout cela concordait avec l’alliance accordée à leurs pères, mais ne rencontra que des oreilles bouchées et des esprits accablés. (Voir les notes de l’introduction sur « le nom de Dieu » et « l’Alliance ».)
Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c’est moi, l’Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Exode 6:7
C’est quand nous constatons, par expérience, que nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes, que nous sommes le mieux amenés à prospérer dans nos tentatives ici-bas, à la gloire de Dieu ; c’est particulièrement vrai quand nous voulons dépendre entièrement de Sa Personne, et que toute notre espérance est placée en Lui. Au début, Moïse s’attendait à voir Dieu réaliser Ses intentions à l’égard du peuple ; maintenant il va vraiment distinguer l’action divine. Dieu voulait désormais être connu sous le nom de Jéhovah, c’est-à-dire un Dieu qui accomplit ce qu’il promet, qui finit ce qu’Il entreprend. Dieu s’attendait à être reçu dans la joie : « Je vous prendrai pour être mon peuple, un peuple mis à part et Je serai votre Dieu ».
Rien ne peut nous rendre plus heureux qu’une telle bénédiction ! Dieu annonce Sa gloire : « vous saurez que Je suis l’Éternel ». Ces paroles merveilleuses et pleines d’encouragement auraient dû vivifier les enfants d’Israël, tout en leur faisant oublier leur misère ; mais ils étaient si absorbés par leurs épreuves, qu’ils n’ont pas prêté attention aux promesses divines.
Quand nous cédons à la déprime et à l’énervement, nous nous privons du réconfort que nous pourrions avoir, à la fois par la Parole de Dieu et par la Providence, avec tous les désagréments que cela peut engendrer.