Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude. Esaïe 43:19
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Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : Ne la connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude. Esaïe 43:19
Il fendit les rochers dans le désert, et les abreuva comme aux abîmes, abondamment ; et il fit sortir des ruisseaux du rocher, et fit couler les eaux comme des fleuves. Psaumes 78.15, 16
Faire passer à pieds secs un peuple nombreux à travers la mer était une démonstration de la puissance de Dieu. Le faire survivre durant quarante ans dans un désert aride était un miracle plus extraordinaire encore. Le récit biblique qui nous rapporte le trajet parcouru par le peuple de Dieu fait allusion à quelques étapes où Dieu lui donne de l’eau. Il y a un enseignement à retirer de ces épisodes, aussi les mettrons-nous en évidence au cours des deux prochains jours.
1. Mara (Exode 15.23). Ne trouver de l’eau qu’après trois jours de marche devait être très éprouvant. Et voici que cette eau était amère ! Comme eux, nous aussi, nous aurions manifesté notre mécontentement. La délivrance venait d’être opérée, et elle avait conduit le peuple à la joie et à la louange. Mais l’épreuve qui lui succède est difficile à supporter.
Ne les blâmons pas, car il en est souvent ainsi pour nous dès que les difficultés surgissent dans notre vie chrétienne. Un peu d’opprobre, quelques moqueries, une épreuve et nous voilà pris au piège du découragement. Le secours de la grâce divine est aussitôt offert en réponse à notre abattement. Comme le “bois” que Moïse a jeté dans l’eau, la pensée des souffrances de notre Sauveur endurées sur le bois de la croix vient apaiser notre esprit et nous reprenons courage (Hébreux 12.3).
2. Élim (Exode 15.27). La réponse aux premiers murmures du peuple est bien une preuve de la miséricorde de Dieu. À Mara, l’Éternel donne de précieuses promesses aux siens, puis il les amène à l’oasis d’Élim où il y a douze sources d’eau à l’ombrage de soixante-dix palmiers. Le rafraîchissement et le repos sont donnés au peuple fatigué. Ainsi, après l’épreuve, nous pouvons jouir des bienfaits de Celui qui ne permet pas que nous soyons tentés au-delà de ce que nous pouvons supporter (1 Corinthiens 10.13). Élim est un peu comme le psaume 23 avec ses verts pâturages et ses eaux paisibles.
