J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens. Exode 3:7
J’ai vu … j’ai entendu…je suis descendu. Dieu avait bien conscience de la situation désespérée d’Israël. Il promit donc de le délivrer de l’oppression égyptienne. Ici et dans les versets suivants, le recours à la répétition pour décrire ce que Dieu a vu et ce qu’il fera sert à souligner son implication personnelle dans l’histoire de son peuple, qu’il avait lui-même envoyé en Égypte.
« J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Egypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs.Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel… » (Exode 3:7)
Dieu remarque à quel point Israël est affligé. Dieu connaissait les souffrances et les cris les plus intimes de Son peuple. Il voyait l’oppression qu’il endurait ; le plus grand oppresseur qui puisse exister ne peut résister à la puissance divine.
Dieu promet une délivrance rapide, par des méthodes qui dépassent l’entendement humain. Ceux que Dieu, dans Sa grâce, délivre de l’Égypte spirituelle, seront conduits vers le Canaan céleste !
Pour ceux d’entre vous qui traversez des moments difficiles, Dieu vous dit qu’il voit votre souffrance, qu’il entend vos cris et qu’il voit vos douleurs. Il s’est fixé un temps pour vous délivrer.
« Je suis descendu pour le délivrer de la main des Egyptiens, et pour le faire monter de ce pays dans un bon et vaste pays, dans un pays où coulent le lait et le miel, dans les lieux qu’habitent les Cananéens, les Héthiens, les Amoréens, les Phéréziens, les Héviens et les Jébusiens. » Exode 3:8
Ces trois descriptions du pays dans lequel Israël allait se rendre mettent nettement en évidence la promesse d’un pays faite à Abraham. Une manière expressive et vivante de décrire un pays fertile, un pays d’abondance.
Dieu a promis au siens « un bon et vaste pays », à l’inverse de l’Egypte, qui n’est que la bande de terrain fertilisée par les inondations du Nil.
Découlant de lait et de miel. Ces deux produits sont particulièrement abondants en Palestine ; au reste, cette expression est proverbiale chez les auteurs anciens pour désigner un bon pays ; Dathan et Abiram l’appliquent à l’Egypte (Nombres 16.13).
Les Cananéens… Une manière d’identifier spécifiquement le territoire où se rendrait Israël; le pays promis était alors habité par d’autres peuples. La terre promise est désignée dans le Pentateuque par les noms de quelques-uns des peuples qui l’habitent, énumérés ici au nombre de six, ailleurs au nombre de dix (Genèse 15:19-21), de sept (Deutéronome 7:4), de cinq (Exode 13:5) ou de deux (Genèse 13:7). D’autres fois, ils sont représentés par le nom d’un seul qui doit avoir été le principal, les Cananéens (Genèse 12:6).
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