Lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté. 2 Corinthiens 3:16
Le voile que Moïse mettait sur son visage (Exode 34:33) est utilisé par Paul comme un symbole pour montrer qu’il n’y avait pas la plénitude dans la loi de Moïse, et qu’il y avait encore de l’aveuglement de la part d’Israël. La brillance qui recouvrait le visage de Moïse était destinée à disparaître. Le voile empêchait les enfants d’Israël de voir la gloire qui diminuait. Ceci typifie le fait qu’ils ne pouvaient voir la fin de la loi elle-même, puisqu’elle devait être abolie.
La comparaison entre les événements d’Exode 32-34 et le ministère présent de l’Esprit permet de comprendre la particularité de la nouvelle alliance.
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Le régime de la Loi, conduisant à la mort (à cause du péché), n’était que passager : Moïse lui-même n’a pu se présenter devant Dieu que parce qu’il a bénéficié, par anticipation, de l’alliance de grâce, par l’Esprit. C’est cette vie et cette glorieuse liberté qu’apporte la Bonne Nouvelle de la nouvelle alliance instaurée en Jésus-Christ, mais nombre de Juifs ne le comprennent pas.
Ainsi, par l’Esprit, les croyants ont accès à la présence du Père, non pour être condamnés et détruits, mais pour être transformés à l’image de Jésus-Christ.
2 Corinthiens 3:12-16
12 Ayant donc cette espérance, nous usons d’une grande liberté,
13 et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, pour que les fils d’Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui était passager.
14 Mais ils sont devenus durs d’entendement. Car jusqu’à ce jour le même voile demeure quand, ils font la lecture de l’Ancien Testament, et il ne se lève pas, parce que c’est en Christ qu’il disparaît.
15 Jusqu’à ce jour, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leurs cœurs ;
16 mais lorsque les cœurs se convertissent au Seigneur, le voile est ôté.
Cette espérance.
Cette espérance est la conviction que toutes les promesses de la nouvelle alliance s’accompliront. Ceux qui croient à l’Évangile espèrent le pardon total et complet de leurs péchés (voir Romains 8:24-25 ; Galates 5:5 ; Éphésiens 1:18 ; 1 Pierre 1:3, 13, 21).
La liberté.
Le grec parle littéralement de « hardiesse ». Cette assurance permit à Paul de prêcher la nouvelle alliance sans crainte, ni hésitation ni timidité.
Moïse, qui mettait un voile sur son visage.
Ce geste traduisait une réalité intérieure : Moïse ne pouvait posséder la même confiance ni la même assurance que Paul, parce que l’ancienne alliance était voilée. Elle était une ombre des choses. Elle était constituée de types, d’images, de symboles et de mystères. Moïse communiqua la gloire de l’ancienne alliance avec une certaine obscurité (voir 1 Pierre 1:10-11).
Le même voile demeure … un voile est jeté sur leur cœur.
Le « voile » représente ici l’incrédulité. Les Israélites ne comprirent pas la gloire de l’ancienne alliance à cause de leur manque de foi. La signification de l’ancienne alliance resta obscure pour eux (voir Hébreux 3:8, 15 ; Hébreux 4:7). Paul établit ici un parallèle entre l’Israël du temps de Moïse et ceux de ses propres contemporains qui s’appuyaient sur l’ancienne alliance pour leur salut : ni les uns ni les autres ne la comprenaient. Le voile de l’ignorance obscurcit la signification de l’ancienne alliance pour les cœurs endurcis (voir Jean 5:38).
C’est en Christ qu’il disparaît.
En dehors de Christ, l’Ancien Testament demeure incompréhensible, mais lorsqu’une personne s’approche de Christ, le voile est levé et sa perception spirituelle n’est plus gênée (Ésaïe 25:6-8). Le voile enlevé, les croyants sont capables de voir la gloire de Dieu révélée en Christ (Jean 1:14). Ils comprennent que la loi ne fut jamais donnée pour les sauver, mais pour les conduire à celui qui peut leur donner le salut.