Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28:20
Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Matthieu 28:20
Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif. Jean 14. 27
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Ressuscité !
“Pourquoi pleures-tu ?”, demande Jésus à Marie de Magdala (Jean 20. 15). On peut quelquefois se reconnaître en elle, quand on oublie que Jésus ressuscité est venu apporter la vie, la paix, la joie. Marie a été sans doute le premier être humain à voir Jésus ressuscité. On saisit sa profonde affection pour Jésus dans ses pleurs, dans sa perplexité, alors que pourtant depuis longtemps déjà, Jésus avait dit qu’il ressusciterait (Luc 24. 7 par exemple). Dans son chagrin d’avoir perdu le Seigneur, elle ne semble même pas faire très attention aux deux anges qui lui parlent. Eux ne peuvent pas la consoler, mais Jésus le fait par un seul mot : “Marie !” (Jean 20. 16). Quand nous pleurons, il nous appelle aussi par notre prénom, et il nous adresse la même question : “Pourquoi pleures-tu ?”.
Les premiers échanges entre Marie et Jésus sont un peu confus : elle le prend pour le jardinier. Elle n’a pas tort : Jésus avait bien créé le jardin d’Éden, décoré le temple de grenades et de coloquintes. Le divin jardinier lui fait alors une révélation essentielle : nous sommes chacun un enfant du Père qui nous aime. Y a-t-il là de quoi pleurer ? Quelquefois nos échanges sont tristes, comme ceux des disciples d’Emmaüs ; ils espéraient un roi pour Israël, et c’était cela leur erreur (Luc 24. 21). Nous aimerions souvent avoir moins de difficultés, mais ce n’est pas ce que Dieu a promis ; Jésus fait avec ces deux disciples ce qu’il a promis : il s’approche d’eux et parle avec eux (v. 15, 25-27).
Lorsque nous revenons sur notre vie passée – sur ce que nous avons fait ou pas fait, ou pas bien fait, sur nos espoirs brisés –, nous risquons de devenir tristes. On pense à Pierre, ce matin-là, qui doit s’être réveillé avec cette terrible pensée : J’ai trahi mon Seigneur ! – Alors Jésus s’approche et nous fait cette remarque, comme aux disciples d’Emmaüs : “Vous êtes tristes” (v. 17). Ce n’est pas un reproche, c’est l’amorce d’un échange. On aurait tellement aimé assister à cette conversation avec ces deux disciples tristes ! Le Seigneur leur a ouvert les Écritures, et les yeux (v. 31-32). Il faut donc ouvrir la Parole pour qu’il puisse marcher avec nous, et en même temps, nous consoler.
Jésus est ressuscité. Nous vivons dans la paix et nous marchons vers la gloire. Quelle joie d’être avec lui dans ce chemin !
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