[Abram] sortit alors du pays des Chaldéens, et s’établit à Charran. Actes 7:4
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICITérakh prit Abram son fils… et ils sortirent ensemble d’Ur des Chaldéens pour aller au pays de Canaan. Genèse 11. 31
[Abram] sortit alors du pays des Chaldéens, et s’établit à Charran. De là, après la mort de son père, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant. Actes 7:4
Des liens qui ralentissent notre marche spirituelle
Quand il répond à cet appel de l’Éternel à aller au pays de Canaan, Abram est retenu par ses liens de famille. Abram seul était appelé et il devait sortir de “sa parenté et de la maison de son père” (Genèse 12. 1) ; or, nous lisons : “Térakh prit Abram son fils… et ils sortirent ensemble d’Ur des Chaldéens pour aller au pays de Canaan”. Térakh, le père d’Abram, n’avait donc pas lui-même été appelé. Il représente pour nous l’énergie naturelle, qui essaie de marcher dans le chemin de la foi et, au départ, fait des choses justes avec la meilleure intention ; mais, dans sa confiance en elle-même, elle entreprend de faire plus qu’elle ne peut. C’est ainsi que Térakh, en quittant Ur pour aller au pays de Canaan, n’atteint jamais ce pays. L’énergie naturelle s’arrête à mi-chemin, à Charran ; et Térakh demeure là jusqu’au jour de sa mort.
Mais qu’en est-il d’Abram, l’homme de Dieu ? Pendant un temps, il se laisse retenir et n’obéit pas pleinement à l’appel de Dieu. Ce n’est pas simplement parce que son père était avec lui, mais il se laisse conduire par son père, qui a pris la direction de l’expédition, selon ce que nous lisons : “Térakh prit Abram”. Il en résulta que toute la caravane, y compris Abram, s’est arrêtée bien avant le pays vers lequel Abram était appelé.
Combien d’entre nous ont été empêchés, pendant un certain temps, de répondre à l’appel de Dieu, à cause de quelque affection de famille qui les freinait. L’appel parvient au croyant, celui-ci comprend que c’est la vérité, mais il tarde à y répondre. L’âme s’accroche à l’espoir qu’en attendant un peu, le parent indifférent sera amené à sentir l’appel, et qu’ils pourront dès lors agir tous ensemble ; ou qu’avec le temps, les obstacles s’effaceront d’eux-mêmes. Cependant, la foi ne peut pas élever les pensées de l’homme naturel à son propre niveau. La marche de l’homme de foi peut, hélas, être ralentie par ses propres pensées, sa propre estimation des choses ; il doit alors les juger et les abandonner pour faire uniquement confiance à Dieu et lui obéir.
H. Smith
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