J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Psaumes 37:25
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Dieu n’abandonne pas le croyant dans l’affliction. Un homme bon peut subir toutes sortes de souffrances, mais Dieu ne le laissera jamais indéfiniment dans les difficultés.
David souligne le contraste existant entre le sort du méchant dont le bonheur et la prospérité ne sont que temporaires (Psaumes 37:2, 9, 10, 13, 15, 17, 20, 22, 36, 38), et celui du juste qui jouit des bénédictions divines pour toujours (Psaumes 37:3, 5, 7, 11, 18, 21, 26, 30-31, 34, 37).
« J’ai été jeune, j’ai vieilli ; Et je n’ai point vu le juste abandonné, Ni sa postérité mendiant son pain. » Psaumes 37:25
Bien que le juste puisse passer par des temps d’épreuve, de besoins et de pauvreté temporaires, il n’est jamais définitivement abandonné. David lui-même avait d’amples occasions de se croire abandonné par Dieu. Par exemple, il a dû mendier du pain au riche Nabal. C’est pourquoi il est important de noter que David place cette affirmation dans le contexte de toute une vie, car il a été jeune et, à présent, il est bien plus vieux.
Ainsi, ce qui ressemble à un abandon pour ceux qui ont une courte vue n’est en fait qu’une phase transitoire. Une pleine confiance en Dieu prouvera le contraire lorsque la vie sera considérée du point de vue divin.
La leçon est la suivante : sur le long terme, Dieu n’oublie pas les siens
Dieu n’abandonne pas les siens : il s’occupe d’eux et pourvoit à leurs besoins. Ceux qui ont vécu assez longtemps ont vu que, finalement, Dieu redresse les torts et venge les graves injustices ; par conséquent les déclarations du psalmiste sont vraies, même si, à court terme, il y a des exceptions temporaires.
Jésus enseignera plus tard que ceux qui cherchent d’abord le royaume de Dieu auront toutes choses par dessus. Il nous a demandé de prier pour le pain quotidien. Ce commandement est aussi une promesse : il nous invite à prier pour ce qu’il désire nous donner.
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