Jésus lui dit: Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Jean 11:40
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Nous avons vu hier les soins du Seigneur envers Marthe pour qu’elle comprenne mieux ce que signifie la résurrection. Il désire qu’elle parvienne à saisir qu’il est lui-même la résurrection et la vie éternelle et qu’il est le moyen d’y parvenir. Nous avons entendu la profession de foi de cette femme : “Oui, Seigneur, moi je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu qui vient dans le monde” (Jean 11.27).
Ensemble ils se dirigent maintenant vers le sépulcre. Jésus demande de rouler la pierre qui en ferme l’entrée. Mais Marthe fait remarquer que la putréfaction doit avoir déjà commencé son œuvre chez son frère. Elle le dit : “Seigneur, il sent déjà, car il est là depuis quatre jours”. Peut-être se demande-t-elle si Jésus peut vraiment ressusciter un cadavre en état de décomposition. La réponse du Seigneur montre qu’il a perçu un doute dans sa remarque. Mais quelle grâce dans le rappel de sa puissance : “Ne t’ai-je pas dit que, si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ?”
Cette parole est comme un aiguillon qui stimule la foi de Marthe dans la perspective d’être témoin de la gloire de Dieu. Alors Jésus opère le miracle : il ressuscite Lazare.
Remarquons l’ordre des mots dans la parole de Jésus à Marthe : “Si tu crois, tu verras”. C’est comme s’il avait dit : « Tu vas voir un miracle que Dieu seul peut accomplir. Tu verras la gloire de Dieu révélée en moi. Mais d’abord il faut que tu croies, ensuite tu verras. » La résurrection de Lazare est en effet un des miracles les plus éclatants que le Seigneur a opérés.
Croire pour être sauvé par la grâce et l’amour de Dieu, croire pour être le témoin de sa gloire et de sa puissance, tel reste le message du Seigneur après son passage sur la terre. Depuis que le Seigneur a été élevé dans le ciel, nombreux sont ceux qui l’ont accepté dans leur cœur et qui ont cru. Ils sont les “bienheureux… qui verront Dieu” (Matthieu 5.8).