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Le procès de Rubiales dans l’affaire du baiser forcé s’ouvre lundi

par Charlie Devereux et Emma Pinedo

MADRID (Reuters) – L’ancien patron du football espagnol Luis Rubiales est jugé à partir de lundi à Madrid pour avoir embrassé de force devant des millions de personnes la championne du monde Jennifer Hermoso, déclenchant un tollé contre le machisme dans le sport.

Luis Rubiales, âgé de 47 ans, est accusé d’agression sexuelle sur la joueuse de 34 ans et d’avoir tenté de la contraindre à déclarer que le baiser était consenti. Il nie ces accusations.

Le scandale avait éclipsé le premier titre mondial de l’équipe d’Espagne féminine lors de la Coupe du monde 2023, en Australie, mais aussi galvanisé le mouvement « Me Too » dans le football espagnol, où les joueuses luttaient contre le sexisme et les inégalités avec leurs homologues masculins.

Outre Luis Rubiales, l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale féminine Jorge Vilda, l’ancien directeur sportif de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) Albert Luque, et l’ancien directeur du marketing de la RFEF Ruben Rivera sont également jugés pour leur rôle présumé dans les pressions exercées sur Jennifer Hermoso.

Le parquet, qui présente ses réquisitions avant le début du procès, a réclamé deux ans et demi de prison. En Espagne, les personnes condamnées à des peines inférieures à deux ans peuvent généralement échapper à l’incarcération en versant des dommages et intérêts si elles n’ont pas déjà été condamnées.

Après la victoire de l’Espagne sur l’Angleterre en finale, à Sydney, le 20 août 2023, l’ex-président de la fédération s’était attrapé les parties génitales en guise de célébration, alors qu’il se tenait aux côtés de la reine Letizia et de sa fille, la princesse Sofia.

Plus tard, lors de la remise des médailles, il avait serré dans ses bras Jennifer Hermoso avant de lui saisir la tête et de l’embrasser sur les lèvres devant un stade plein et les caméras du monde entier.

« Je n’ai pas aimé ça », avait rapidement déclaré la joueuse espagnole à ses coéquipières, selon des images captées dans les vestiaires.

PRESSIONS ?

Les procureurs affirment que des pressions ont été exercées sur Jennifer Hermoso ou sur son frère afin qu’elle soutienne les déclarations de Luis Rubiales selon lesquelles le baiser était consenti.

Le principal accusé a d’abord traité ses détracteurs d’idiots avant de s’excuser, affirmant que le bref baiser avait été donné « sans mauvaise foi, à un moment où l’effusion était maximale ». Il s’est présenté comme la victime d’une campagne menée par de « fausses féministes ».

Luis Rubiales a quitté son poste de président de la RFEF en septembre 2023 après avoir longtemps refusé de démissionner. Il a ensuite été exclu un mois plus tard par la FIFA de toute activité liée au football pendant trois ans.

L’ex-patron du football espagnol est également suspecté de corruption dans une affaire distincte.

Il a appelé ses filles à témoigner, tandis que plusieurs coéquipières espagnoles de Jennifer Hermoso doivent aussi être entendues.

Désormais joueuse dans un club mexicain, la meilleure marqueuse de l’histoire de la sélection sera à la barre lundi.

Luis Rubiales et ses coaccusés témoigneront à partir du 12 février.

(Rédigé par Charlie Devereux et Emma Pinedo, version française Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)

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