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Retraites: La réforme en conseil des ministres, la contestation perdure

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Plusieurs milliers de personnes manifestaient vendredi en France contre le projet de réforme du système des retraites au moment même où ce texte, objet d’une contestation sociale sans précédent depuis près de deux mois, était présenté en conseil des ministres, première étape avant son examen par le Parlement.

Répondant à l’appel lancé par l’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, Solidaires, FSU et organisations de jeunesse) mobilisée depuis le 5 décembre, les opposants défilaient à Marseille, Nantes, Nice, Le Havre, Lille, Bordeaux, Rennes, Grenoble, tandis que les manifestants se rassemblaient place de la République, à Paris, pour prendre la direction de la place de la Concorde, non loin de l’Elysée et du ministère de l’Intérieur.

« Notre détermination est intacte », a déclaré en tête de cortège Yves Veyrier, le numéro un de Force Ouvrière, qui réclame comme l’intersyndicale le retrait pur et simple du texte. « On a devant nous des semaines et des mois de mobilisation ».

Réfutant tout « baroud d’honneur », le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a pour sa part estimé qu’il y avait « toutes les raisons de se mobiliser » face à une réforme « qui est injuste » et qui « va nous faire travailler plus longtemps ».

Après un bref retour à la normale, le trafic à la SNCF et à la RATP connaît de nouvelles perturbations avec seulement trois lignes de métro fonctionnant normalement, un trafic quasi normal sur les TGV et l’international, 70% des TER-Intercités et 60% des Transiliens.

Dans l’Education nationale, où la réforme suscite l’inquiétude des enseignants dont le montant de la retraite ne sera plus calculé sur les six derniers mois comme c’est le cas actuellement mais sur l’ensemble de la carrière, le taux de grévistes était de 15,84% dans le primaire et de 10,3% dans le secondaire, selon le ministère. Un chiffre en hausse par rapport aux précédentes mobilisations du mois de janvier.

« BON ESPOIR »

Face à l’opposition à sa réforme, qui prévoit de fusionner les 42 régimes de retraite existants en un seul régime à points, l’exécutif a consenti ces dernières semaines des concessions à plusieurs professions – cheminots, policiers, etc. – au risque d’être accusé de recréer des « régimes spéciaux » qu’il entend supprimer avec son projet de loi.

Pour tenter de sortir de l’impasse, le Premier ministre Edouard Philippe a également tendu la main aux centrales réformistes (CFDT, Unsa, CFTC) favorables au régime universel par points mais opposés à toute réforme « paramétrique ».

Le chef du gouvernement a proposé de retirer temporairement du projet de loi l’introduction d’un âge pivot fixé à 64 ans, à charge pour les partenaires sociaux de trouver une alternative à cette mesure qui doit permettre d’équilibrer le système des retraites en 2027, dans le cadre d’une conférence sur le financement qui débutera le 30 janvier pour s’achever fin avril.

Dans un entretien à La Croix publié vendredi, Edouard Philippe indique avoir « bon espoir » que cette conférence, à laquelle FO et la CGT n’ont pas encore confirmé leur présence, « permette de déboucher sur quelque chose d’intelligent et de responsable ».

Le calendrier est serré. Une fois présentés en conseil des ministres ce vendredi, les deux projets de loi (organique et ordinaire) seront examinés par une commission spéciale de l’Assemblée nationale à partir du 3 février avant d’être débattus en séance publique à partir du 17 février, pour une adoption finale que l’exécutif espère avant l’été.

Engagée dans une course contre la montre, l’intersyndicale n’entend pas faire baisser la tension. Après avoir multiplié les actions « coup de poing » ces derniers jours, elle lance d’ores et déjà un appel à une nouvelle journée de mobilisation le 29 janvier, à la veille de la conférence sur le financement.

Reçus à Matignon jeudi soir, les représentants des avocats, qui défendent leur système de retraites largement excédentaire, ont quant à eux déploré la confirmation par Edouard Philippe de son projet de les maintenir dans le régime universel, précisant qu’ils décideraient samedi de la suite à donner à leur mouvement.

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