Présidentielle 2022: les adhérents des Républicains désigneront leur candidat lors d’un congrès
PARIS (Reuters) – Les adhérents des Républicains se sont prononcés en faveur de la désignation du candidat de la droite à la présidentielle de 2022 lors d’un vote fermé en congrès, a annoncé samedi le président de LR, Christian Jacob.
L’option du congrès, réservé aux seuls adhérents à jour de cotisation, a été préférée par 58% des votants à celle d’une primaire ouverte à l’ensemble des sympathisants de la droite et du centre, lors d’une consultation numérique organisée entre vendredi et samedi auprès des quelque 82.000 adhérents LR.
Le taux de participation s’est élevé à 50,28%, a déclaré Christian Jacob, qui a précisé que le congrès devrait se tenir le 4 décembre et qui a exclu que le polémiste d’extrême droite Eric Zemmour puisse y participer, comme certains de ses partisans en avaient émis cette semaine l’hypothèse.
Les militants ont donc tourné le dos à la primaire « ouverte » qui avait servi de mode de désignation au candidat de la droite lors de l’élection présidentielle de 2017, donnant lieu à de vifs affrontements internes et au naufrage de la candidature de François Fillon.
La direction du parti ne désespère pas désormais de ramener dans son giron Xavier Bertrand, qui a quitté LR en 2017 et fait pour l’instant cavalier seul.
A en croire une enquête Ifop rendue publique mercredi, les sympathisants voient dans le président de la région Hauts-de-France le meilleur candidat pour la présidentielle de l’an prochain, devant Valérie Pécresse et Michel Barnier, qui restent toutefois dans la course.
Cinq candidats sont en lice pour l’investiture LR : Valérie Pécresse (qui a quitté le parti en juin 2019), Michel Barnier, Eric Ciotti, Philippe Juvin, et l’entrepreneur Denis Payre.
(Sophie Louet et Tangi Salaün)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?