l’Union européenne et le Royaume-Uni doivent renégocier 600 accords
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le Royaume-Uni est lié par quelque 600 accords internationaux conclus dans le cadre de l’Union européenne (UE), qui expireront tous à la fin de l’année en même temps que la période de transition du Brexit, a noté jeudi le négociateur européen Michel Barnier, soulignant que le délai restant pour négocier était « très court ».
STOCKHOLM, 9 janvier (Xinhua) — Le Royaume-Uni est membre de quelque 600 accords internationaux dans le cadre de l’Union européenne (UE), qui expireront tous à la fin de l’année en même temps que la période de transition du Brexit, a indiqué jeudi le négociateur européen Michel Barnier, soulignant que le délai restant pour négocier était « très court ».
« Le Royaume-Uni fait partie de 600 accords internationaux. Nous devons tout reconstruire, et nous avons très peu de temps. Même si nous tombons d’accord sur tout ce qui figure sur ces 36 pages, cela prendra tout de même bien plus de 11 mois », a-t-il déclaré à la Représentation de la Commission européenne en Suède.
Il a souligné qu’il souhaitait donner la priorité à trois objectif : créer un mécanisme dans lequel l’UE et le Royaume-Uni puissent continuer à se rencontrer régulièrement pour coordonner leurs intérêts communs sur les questions comme le climat ou la paix au Moyen-Orient ; travailler en étroite collaboration sur les questions de sécurité pour lutter contre le terrorisme, la cybercriminalité, ou encore les menaces posées par les puissances étrangères ; et enfin, parvenir à un accord commercial de grande envergure, couvrant notamment la pêche, le droit du travail, les normes environnementales, les niveaux de taxation et les subventions d’Etat.
Le quotidien Swedish Daily News (DN) a indiqué que M. Barnier était arrivé à Stockholm directement après une réunion à Londres. Il effectue en ce moment une tournée dans les Etats membres de l’UE pour prendre acte de leurs intérêts nationaux respectifs avant l’ouverture de nouvelles négociations avec le Royaume-Uni.