Grande Bretagne: Stellantis va fermer son usine de fourgons de Luton, 1.000 emplois menacés
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.LONDRES (Reuters) – Le constructeur automobile Stellantis a annoncé mardi son intention de fermer son usine de fourgons Vauxhall de Luton, dans le sud de l’Angleterre, menaçant plus de 1.000 emplois.
Le groupe né de la fusion entre PSA et FCA, et propriétaire de Vauxhall depuis 2017, souhaite consolider sa production britannique de véhicules utilitaires légers en créant un pôle dédié aux modèles électriques sur son site d’Ellesmere Port, près de Liverpool, dans le cadre d’un investissement de 50 millions de livres sterling (59,86 millions d’euros), a-t-il indiqué dans un communiqué.
« Si la proposition de la société est mise en œuvre, un plan de soutien complet pour les employés concernés à Luton, comprenant des centaines d’emplois à relocaliser sur le site de fabrication d’Ellesmere Port, sera mis à disposition », précise Stellantis.
Le groupe ajoute que des activités tierces pourraient être envisagées dans la « très dynamique région de Luton », sans plus de précision.
« S’il est encourageant de voir Stellantis investir dans l’avenir sur son site d’Ellesmere Port, nous savons qu’il s’agira d’une période d’inquiétude pour les familles des salariés de Luton qui pourraient être affectés », a déclaré le gouvernement britannique.
Stellantis n’a pas précisé combien d’emplois seraient supprimés dans le cadre du transfert d’activité à près de 300 km de Luton.
En juin dernier, Stellantis a appelé le gouvernement britannique à faire davantage pour soutenir la demande en véhicules électriques et se conformer aux objectifs de ventes d’EV fixés par les autorités. Le groupe avait également prévenu qu’en cas d’inaction, il pourrait être contraint d’arrêter sa production au Royaume-Uni.
(Rédigé par Sachin Ravikumar, Alistair Smout et Catarina Demony, version française Blandine Hénault et Gilles Guillaume, édité par Augustin Turpin)