Donald Trump en Écosse pour le golf et des entretiens bilatéraux sur fond de polémique Epstein
(Coquille paragraphe 4)
EDIMBOURG/LONDRES (Reuters) – Le président américain Donald Trump se rendra en Écosse vendredi pour un voyage mêlant golf et politique, principalement à l’abri des regards, alors que les interrogations se multiplient concernant ses liens passés avec le financier déchu et délinquant sexuel Jeffrey Epstein.
Donald Trump prévoit de visiter son complexe de golf à Turnberry, sur la côte est de l’Écosse, où il rencontrera lundi le Premier ministre britannique Keir Starmer, avant de se diriger vers une autre vaste propriété également dédiée au golf et située à 320 km de là, près d’Aberdeen, dans l’ouest du pays.
Dans le cadre de cette visite, il inaugurera un deuxième parcours de 18 trous sur la propriété d’Aberdeen, baptisé en l’honneur de sa mère, Mary Anne MacLeod, qui est née et a grandi sur une île écossaise avant d’émigrer aux États-Unis.
La porte-parole de la Maison blanche, Karoline Leavitt, a déclaré cette semaine qu’il s’agissait d’une « visite de travail qui comprendra une réunion bilatérale avec le Premier ministre Keir Starmer afin d’affiner l’accord commercial historique entre les États-Unis et le Royaume-Uni ».
Ce voyage à l’étranger intervient alors que Donald Trump est confronté à la plus grave crise politique intérieure de son second mandat. Alliés comme opposants ont critiqué la manière dont son administration a géré les enquêtes liées aux accusations visant Jeffrey Epstein et aux circonstances de sa mort en prison en 2019.
La question a provoqué une rupture rare avec certains des fidèles de Trump et la majorité des Américains et des partisans du président disent qu’ils croient que le gouvernement dissimule des informations sur l’affaire, selon un sondage Reuters/Ipsos.
Des responsables de la Maison blanche, frustrés par la focalisation persistante sur l’affaire Epstein, espèrent que la controverse s’apaisera pendant le déplacement de Donald Trump à l’étranger, a déclaré une source proche du dossier.
APPROFONDIR LES LIENS
Le voyage, initialement annoncé comme une visite privée, donne à Donald Trump et au Premier ministre Keir Starmer l’occasion d’approfondir leurs relations déjà chaleureuses, les questions clés à l’ordre du jour étant notamment la fin de la guerre en Ukraine, selon des sources britanniques et américaines.
Les responsables britanniques se sont dits encouragés par ce qu’ils considèrent comme un changement clair dans la rhétorique de Donald Trump sur l’Ukraine et la Russie ces dernières semaines, a déclaré une source britannique.
La situation à Gaza devrait aussi être abordée. Keir Starmer a annoncé jeudi organiser une conférence téléphonique d’urgence avec la France et l’Allemagne sur ce qu’il a qualifié d' »indicible et indéfendable » et a appelé Israël à autoriser l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
Depuis son élection l’année dernière, Keir Starmer a privilégié de bonnes relations avec Donald Trump, mettant en avant l’alliance de défense et évitant de critiquer sa politique commerciale.
Cette approche a permis à la Grande-Bretagne de conclure un accord avec les États-Unis en mai, réaffirmant les quotas sur les automobiles britanniques et éliminant les droits de douane sur l’aérospatiale, tout en maintenant ceux sur l’acier.
Keir Starmer devrait faire pression pour réduire les droits de douane sur l’acier, bien que des sources proches du dossier doutent d’une avancée durant la visite de Donald Trump.
Donald Trump devrait également rencontrer le dirigeant écossais John Swinney, qui a publiquement soutenu la candidate démocrate Kamala Harris lors de l’élection présidentielle américaine de 2024, bien que les deux parties n’aient communiqué aucun détail.
Donald Trump a décrit l’Écosse comme un « endroit très spécial » et y avait déjà voyagé en 2016, mais il ne recevra pas forcément un accueil chaleureux. La police écossaise se prépare à des manifestations samedi à Aberdeen et Édimbourg.
Donald Trump effectuera une visite d’État en Grande-Bretagne du 17 au 19 septembre, organisée par le roi Charles.
(Reportage Andrea Shalal et Andrew MacAskill, version française Elena Smirnova, édité par Augustin Turpin)
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