CBN Afrique fait un Don de motopompes aux habitants de Keur Massar
En Aout 2020, pendant que médecins, politiques et humanitaires fourbissaient les armes pour éteindre les traits enflammés de dame Covid. Les ménages agonisaient malgré la perfusion alimentaire faiblement entretenue pas les commis de l’État. Au pays de la Teranga, les valeurs sociales comme la libéralité, la générosité et l’entraide ont néanmoins permis aux uns et aux autres de trouver de quoi nourrir leur famille. La Covid et son lot d’entreprises désespérées faisaient planer les incertitudes sur nos lendemains. Et chacun vivait reclus dans des mécontentements méditatifs ; on a tous appris à laisser advenir le futur. Désormais, c’est l’infime coronavirus qui régule les mouvements, tous le vouent un profond respect malgré son aigreur et la hargne que nous nourrissons à son égard. Une cohorte d’intellectuels lui sert de prêtrise, en revanche ceux qui lui résistent peu ou prou appellent néanmoins à la vigilance, car toute insurrection humaine sera réprimée par l’apparition d’un nouveau variant.
Du coté de Sénégal, cette période est celle d’hivernage, lorsque la nature se rie des experts de la prospective des catastrophes naturelles et de la sécurité humaine qui ont omis de préparer des systèmes de canalisations dans les quartiers de Dakar et ceux de la Banlieue. Et depuis quelques années, les inondations récurrentes sont devenues les compagnons notoires des fortes chaleurs en cette période estivale qui prêtent une tyrannique lueur aux journées et un souffle damné aux nuits.
Dès les premières pluies, des lamentations nous sont parvenues de l’arrière-pays. Nul ne pouvait deviner ce que seraient les quartiers de la Banlieue. Les précipitations accrurent et Les maisons se retrouvèrent englouties par les eaux. Les habitants dépourvus d’abris ont trouvé refuges sur les terrasses ou chez les parents ailleurs. Les eaux stagnantes se sont mélangées aux eaux des fosses septiques pour former un océan de misères et de pollutions. Les quartiers se sont transformés en cités lacustres où le seul moyen sûr de se déplacer était la pirogue.
Le dynamisme des citoyens, des acteurs de la société civile interpellés par les conditions alarmantes des populations des zones inondées, a permis de mobiliser les ressources pour soulager les habitants en vivre et produits de première nécessité. Dans ce même élan de solidarité, le directeur des projets humanitaires de CBN Afrique s’est rendu auprès des populations pour recueillir leurs doléances. Ces dernières n’ont formulé qu’une seule demande : que l’eau soit évacuée de leurs habitations. La réponse avait été prompte, quatre motopompes furent achetées et remises aux populations de Diakhaye dans le département de Keur Massar.
CBN Afrique ne s’en est pas arrêtée à l’achat des machines mais avait aussi distribué des matelas et des vivres aux familles vulnérables.
Un mois auparavant, CBN Afrique dans le cadre de la riposte post-covid avait mené une distribution de kits alimentaires pour venir en aide à 400 personnes vivant à Dakar.
Une après ce sinistre, Dame Covid-19 a enfanté d’un variant dit Delta, plus impétueux, imprévisible et mortelle. Les admonitions sages des médecins sur les antennes des télévisions et de la radio auront-elles assez d’efficacité pour éteindre les traits enflammés de Delta ? Quid des mesures pour prévenir les prochaines inondations ? Ces questions peuvent être posées autrement : quelles politiques de sécurité sanitaire et environnementale pour nos États ?
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?