Soudan: L’armée et les paramilitaires ne semblent pas prêts à négocier, dit l’Onu
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.par Michelle Nichols
NATIONS UNIES (Reuters) – Le cessez-le-feu conclu au Soudan sous l’égide des Etats-Unis paraît être en partie respecté, mais les factions rivales ne semblent pas prêtes à négocier sérieusement, a annoncé mardi l’émissaire spécial des Nations unies au Soudan.
Volker Perthes a déclaré au Conseil de sécurité des Nations Unies que cela suggérait que « les deux parties pensent qu’elles peuvent remporter une victoire militaire », ajoutant que cela représentait « une erreur de jugement ».
Les affrontements entre l’armée régulière soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah el Bourhan et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo, connu sous le nom de « Hemedti », ont éclaté le 15 avril à Khartoum et dans le reste du pays, faisant au moins 420 morts et 3.700 blessés.
Les deux forces, alliées lors du coup d’Etat militaire mené en 2021, deux ans après la chute de l’autocrate Omar el Béchir, ne sont pas parvenues à s’entendre lors de négociations sur l’intégration des FSR au sein de l’armée régulière.
Les deux parties se sont engagées à respecter un cessez-le-feu de 72 heures après des négociations menées par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite.
« (Le cessez-le-feu) semble pour l’instant être respecté dans certaines régions. Des combats et des mouvements de soldats nous sont toutefois encore signalés », a dit Volker Perthes lors d’une visioconférence depuis Port Soudan.
Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, a qualifié la violence et le chaos au Soudan de « déchirant », ajoutant que la lutte pour le pouvoir mettait l’avenir du pays en péril et pourrait causer des souffrances pendant des années et retarder le développement du Soudan pendant des décennies.
L’Onu prévoit de créer un centre à Port Soudan afin de continuer à travailler dans le pays où, avant même le début des combats, près de 16 millions de personnes avaient besoin d’une aide humanitaire.
(Reportage Michelle Nichols; version française Camille Raynaud)
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