Benjamin Netanyahu fustige l’Iran, « régime le plus antisémite au monde »
Le régime iranien est « le plus antisémite au monde », a déclaré jeudi Benjamin Netanyahu lors des cérémonies organisées à Jérusalem pour le 75e anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz, qui se sont déroulées en présence de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement.
Parmi les invités, réunis au mémorial de Yad Vashem, figuraient notamment le président russe Vladimir Poutine, ses homologues français et allemand Emmanuel Macron et Frank-Walter Steinmeier, ainsi que le vice-président américain Mike Pence et le prince Charles.
« Au coeur de la création de l’Etat d’Israël se trouve le commandement suivant : il n’y aura pas d’autre Holocauste. En tant que Premier ministre d’Israël, c’est mon plus grand engagement », a déclaré Benjamin Netanyahu, avant de s’en prendre à la République islamique, dont les ambitions nucléaires menacent selon lui l’existence même d’Israël.
« Je crains que nous n’ayons pas encore de position unanime et résolue à l’égard du régime le plus antisémite de la planète, un régime qui cherche ouvertement à développer des armes nucléaires et à anéantir le seul et unique Etat juif », a-t-il déploré.
« Israël salue le président (Donald) Trump et le vice-président Pence pour avoir affronté les tyrans de Téhéran », a poursuivi le chef du gouvernement, évoquant le retrait américain de l’accord sur le programme nucléaire iranien, en 2018.
L’Etat d’Israël, a repris Benjamin Netanyahu, a tiré les leçons de l’Holocauste, il prend donc au sérieux toutes les menaces de « ceux qui sont voués à notre destruction » et veille à rester en mesure de se défendre.
Fustigeant lui aussi la République islamique, Mike Pence lui a reproché d’être le seul pays « à nier l’Holocauste » et à « menacer de rayer Israël de la carte ».
ANTISEMITISME EN HAUSSE
D’après son rapport annuel 2019, l’université de Tel Aviv signale une hausse de 13% des actes antisémites dans le monde par rapport à 2018.
A l’heure où l’antisémitisme et son « cortège d’intolérances et de haines » reviennent, « ma détermination à agir en la matière est totale », a assuré Emmanuel Macron, quelques heures avant la cérémonie, où il a ensuite pris la parole pour dire notamment « plus jamais ça ! ».
L’absence du président polonais Andrzej Duda a été la plus remarquée. Une controverse sur la complicité présumée de certains Polonais dans l’Holocauste oppose Varsovie à Israël.
La Pologne organisera sa propre journée commémorative le 27 janvier au mémorial d’Auschwitz, site où plus d’un million de personnes, essentiellement des Juifs, ont été tuées.
Six millions de Juifs ont été exterminés par les nazis durant l’Holocauste.
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