Libye: Discussions entre candidats à la présidentielle sur fond de crise accrue
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TRIPOLI (Reuters) – La crise politique en Libye s’est amplifiée mardi alors que certains candidats à l’élection présidentielle prévue en fin de semaine ont discuté à Benghazi de moyens de remédier à l’effondrement du processus électoral censé contribuer à sortir le pays d’une décennie de chaos.
Il s’agit de la réunion à plus haut niveau dans le cadre des pourparlers menés en coulisses depuis plusieurs jours entre candidats, factions et puissances étrangères sur un possible report du scrutin et sur l’hypothèse que le gouvernement intérimaire puisse poursuivre sa mission jusqu’à la tenue du vote.
Des milices armées rivales se sont rassemblées dans la matinée à Tripoli, bloquant des routes du sud de la capitale, tandis que des écoles ont contacté les parents d’élèves pour leur demander de venir récupérer leurs enfants.
Initialement programmée vendredi, l’élection présidentielle ne devrait pas avoir lieu comme prévu du fait de l’impasse dans laquelle se trouve le processus électoral, aucun accord concret n’ayant été obtenu sur les règles du scrutin.
Le président de la commission électorale, Hadi al Sagheer, a déclaré par téléphone qu’il faudrait reporter le vote parce que le temps était désormais insuffisant pour effectuer les préparatifs.
Aucun report de la présidentielle n’a toutefois été formellement annoncé pour le moment.
Les discussions entre candidats, factions et puissances étrangères impliquées dans le processus politique en Libye portent sur la durée du report de l’élection présidentielle et la nécessité ou non de modifier les règles du scrutin, sa base juridique, ainsi que sur l’hypothèse de remplacer le gouvernement intérimaire ou de former une administration séparatiste.
La réunion de Benghazi a rassemblé des opposants au Premier ministre intérimaire Abdelhamid al Dbeibah, qui est candidat à la présidentielle, notamment le maréchal Khalifa Haftar, dont les forces contrôlent l’est du pays et ont échoué l’an dernier dans leur tentative de prendre Tripoli, et l’ancien ministre de l’Intérieur, Fathi Bachagha.
Engagé l’an dernier sous l’égide de l’Onu, le processus politique est destiné à tourner la page d’une décennie de chaos et de division territoriale entre l’ouest et l’est du pays depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.
Au moment de sa nomination à la tête du gouvernement intérimaire mis en place dans le cadre de ce processus, Abdelhamid al Dbeibah avait promis qu’il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle. Ses rivaux estiment qu’il ne doit pas être candidat car il a selon eux bénéficié de fonds publics pour attirer les électeurs.
D’autres candidatures sont considérées comme inacceptables par des parties de la population, comme celle de Khalifa Haftar ou de Saïf al Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi.
Les tensions sécuritaires à Tripoli, où des groupes armés encerclent depuis la semaine dernière d’importants bâtiments officiels, illustrent les risques que la crise politique exacerbe les rivalités militaires.
(Reportage Ahmed Elumami à Tripoli, Ayman al-Warfali à Benghazi et Angus McDowall à Tunis; version française Jean Terzian)
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