L’enquête de l’Onu sur les employés de l’UNRWA se poursuit, l’un d’eux blanchi
NATIONS UNIES (Reuters) – L’enquête interne des Nations unies consécutive aux accusations portées en janvier par Israël contre 12 employés de l’agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) pour leur implication présumée dans les attaques du Hamas du 7 octobre a conduit à ce stade à clore un dossier et à en mettre de côté trois autres faute d’informations suffisantes, a annoncé vendredi le porte-parole de l’Onu.
Les investigations se poursuivent sur les huit autres, a précisé Stéphane Dujarric.
S’agissant du premier employé évoqué, « aucun élément n’a été fourni par Israël pour étayer les allégations » à son encontre et l’Onu « explore les voies d’une action corrective administrative dans son cas ».
Concernant les trois cas dont l’étude a été « suspendue », le porte-parole a indiqué que « les informations fournies par Israël ne sont pas suffisantes » pour diligenter une enquête interne.
Dix de ces 12 employés ont été licenciés par l’UNRWA, les deux autres ayant été tués depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza dans des circonstances qui n’ont pas été précisées.
Le gouvernement israélien a depuis porté des accusations contre sept autres employés de l’UNRWA, qui employait 13.000 personnes dans la bande de Gaza avant la guerre. Une enquête est en cours pour six d’entre eux, le septième cas ayant lui aussi été mis de côté faute d’informations suffisantes, a dit Stéphane Dujarric.
(Reportage de Michelle Nichols, version française de Sophie Louet et Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)