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Afghanistan: La Turquie se retire mais discute de l’aéroport de Kaboul

par Orhan Coskun, Tuvan Gumrukcu et Ali Kucukgocmen

ANKARA (Reuters) – L’armée turque a commencé à se retirer d’Afghanistan, a annoncé mercredi le ministère turc de la Défense, alors qu’Ankara a dit avoir été sollicitée par les taliban pour la gestion de la sécurité de l’aéroport de Kaboul au-delà du 31 août, avec pour condition que les soldats turcs partent d’ici cette date butoir.

Depuis plusieurs mois, le gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan répète qu’il est disposé à maintenir une présence militaire à l’aéroport de Kaboul si nécessaire. Ankara avait engagé en ce sens des discussions avec Washington.

Avec l’arrivée au pouvoir des taliban, la Turquie a proposé une aide technique et sécuritaire au mouvement islamiste pour l’aéroport de la capitale afghane.

Membre de l’Otan et partie prenante de la mission de l’Alliance en Afghanistan, la Turquie a toujours plusieurs centaines de soldats déployés à l’aéroport de la capitale. Ceux-ci ont notamment participé aux opérations d’évacuation menées depuis deux semaines.

« Après des contacts variés et avoir évalué la situation et les conditions actuelles, l’évacuation des éléments des (Forces armées turques) a commencé », a indiqué le ministère de la Défense.

Le porte-parole de la présidence turque a déclaré par la suite à la chaîne NTV que le retrait de l’armée s’effectuerait sous 36 heures et qu’un premier avion avait déjà décollé.

Ibrahim Kalin a ajouté les discussions avec les taliban sur l’aéroport de Kaboul devraient découler sur des résultats positifs, doutant de la capacité du mouvement islamiste à assurer lui-même la sécurité de l’aéroport.

Reuters a appris dans la journée auprès de deux représentants turcs que les taliban avaient sollicité Ankara pour une aide technique dans la gestion de la sécurité de l’aéroport de Kaboul après le départ des troupes étrangères.

Cette demande sous conditions effectuée par le mouvement islamiste, revenu au pouvoir par la force 20 ans après sa chute consécutive à l’intervention militaire des Etats-Unis, place Ankara face à un choix délicat, a déclaré l’un des représentants, citant le caractère périlleux de la tâche.

« Les taliban ont effectué une demande pour un appui technique dans la gestion de l’aéroport de Kaboul », a dit un haut représentant, soulignant toutefois que la demande de départ des troupes turques allait compliquer une potentielle mission. « Garantir la sécurité de travailleurs sans les forces armées est un travail compliqué », a-t-il ajouté sous couvert d’anonymat.

(Reportage Orhan Coskun et Tuvan Gumrukcu à Ankara, Ali Kucukgocmen à Isranbul, avec Humeyra Pamuk à Washington; version française Jean Terzian, édité par Bertrand Boucey)

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