Brexit: L’UE ne s’attend pas à un accord d’ici vendredi
Deux diplomates de l’Union européenne et un responsable du bloc ont déclaré jeudi ne pas s’attendre à la conclusion d’un accord entre Londres et Bruxelles sur leurs relations futures d’ici vendredi, la pêche demeurant un sujet de discorde entre les deux camps.
Une source au sein du Parlement européen a indiqué par ailleurs que le négociateur européen sur le Brexit, Michel Barnier, avait déclaré aux parlementaires qu’un accord « dans les prochains jours était possible mais difficile en raison en particulier du dossier sur la pêche ».
L’AFP de son côté a rapporté que Michel Barnier avait déclaré qu’un accord était possible d’ici vendredi.
Selon les deux diplomates de l’UE qui se sont exprimés sous condition d’anonymat, Michel Barnier et son homologue britannique, David Frost, concentrent leurs discussions sur la pêche, dernier obstacle majeur à un accord global entre les deux camps.
Les sources européennes expliquent qu’un éventuel accord entre Londres et Bruxelles intégreraient des règles de quotas en fonction de divers types de poissons mais elles ajoutent que cela n’interviendrait pas d’ici vendredi.
La Grande-Bretagne souhaite reprendre le contrôle de ses zones de pêche le 1er janvier tandis que l’UE, avec la France en tête, exige des garanties à long terme pour ses pêcheurs.
« (Le Premier ministre britannique Boris) Johnson doit être en mesure de dire avant les prochaines élections britanniques qu’il a repris le contrôle des eaux britanniques », a déclaré un des diplomates. Ces élections sont prévues en 2024.

BREXIT: L’UE NE S’ATTEND PAS À UN ACCORD D’ICI VENDREDI
LES CHANCES D’UN ACCORD À MOINS DE 50%, DIT GOVE
Le ministre d’Etat britannique Michael Gove a estimé à moins de 50% les chances de parvenir à un accord, assurant que les dernières divergences entre les deux camps étaient « au coeur même » du mandat du gouvernement britannique.
« Je pense, malheureusement, qu’il y a plus de chances que nous n’obtenions pas un accord », a-t-il déclaré.
Dans la matinée, Michel Barnier avait pourtant fait état de « bons progrès » dans les discussions sur les relations futures entre Londres et Bruxelles tout en soulignant que les obstacles aux derniers points d’achoppement n’étaient pas levés.
« De bons progrès, mais les derniers points d’achoppement demeurent. Nous ne signerons qu’un accord protégeant les intérêts et les principes de l’UE », a-t-il déclaré sur Twitter. Il a ajouté qu’il s’agissait du dernier cycle de négociations avec la Grande-Bretagne.
L’Union européenne et la Grande-Bretagne sont encore « très éloignées dans des domaines clés » de leurs négociations commerciales, a cependant déclaré un responsable britannique.
Devant le Parlement, Michael Gove a dit pour sa part que la Grande-Bretagne redoublait d’effort pour parvenir à un « deal » mais que le Premier ministre Boris Johnson ne consentirait à un accord que s’il était dans l’intérêt du royaume.
La Grande-Bretagne a officiellement quitté l’UE en janvier dernier mais une période de transition court jusqu’au 31 décembre avant sa sortie effective.
Ce délai est censé permettre de définir le cadre de leurs futures relations mais des mois de négociations n’ont toujours pas permis d’aboutir, faisant craindre aux milieux économiques un Brexit désordonné source de chaos, notamment dans les ports britanniques, avec des problèmes d’approvisionnement du pays.
Les négociations butaient jusqu’à très récemment sur trois problèmes principaux: la pêche, les règles d’une concurrence équitable et le mécanisme de règlement des litiges.
(Gabriela Baczynska et John Chalmers à Bruxelles, William James, Elizabeth Piper, Guy Faulconbridge et Kate Holton à Londres; version française Claude Chendjou, édité par Jean-Michel Bélot)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

