Coronavirus: Retour en discothèque pour les oiseaux de nuit londoniens
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par Guy Faulconbridge et Natalie Thomas
LONDRES (Reuters) – Pour la première fois depuis bien longtemps, les amateurs de boîtes de nuit ont pu se déhancher de nouveau sur la piste de danse après la levée lundi à minuit de la plupart des mesures anti-COVID-19 en Angleterre.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a confirmé la levée de la plupart des restrictions le 19 juillet, surnommé le « Jour de la liberté » (« Freedom Day »), bien qu’une nouvelle vague de contaminations se propage à travers le pays.
Les épidémiologistes sont plus que réservés sur la suppression des restrictions, mais les jeunes Britanniques en ont assez du confinement et ne pensent qu’à une seule chose: faire la fête!
« Je n’ai pas été autorisée à danser depuis une éternité », témoigne Georgia Pike, 31 ans, à l’Oval Space, dans l’est de Londres. « Je veux danser, je veux écouter de la musique, vivre l’ambiance d’un concert, être entourée d’autres gens ! »
« Je suis tellement heureux, mais j’ai en même temps le sentiment d’une catastrophe annoncée », déclare Gary Cartmill, 26 ans, à la sortie de l’événement baptisé « 00:01 », organisé pour célébrer le retour des concerts.
Malgré ce désir de fête, la nouvelles vague d’infections suscite une vive inquiétude. Le Royaume-Uni recense actuellement plus de 50.000 nouveaux cas par jour.
Après s’être empressé de vacciner sa population, le gouvernement de Boris Johnson estime que la réouverture du pays est possible, les personnes entièrement vaccinées étant moins susceptibles de contracter une forme grave du COVID-19.
La société britannique est divisée, certains demandant le maintient des mesures sanitaires, alors que d’autres s’opposent aux plus lourdes restrictions que le pays ait connu depuis la guerre.
Pour les artistes également, la période du confinement a été rude.
James Cox, le chanteur de 32 ans de Crows, un groupe post-punk qui joue à l’Oval Space, se souvient s’être produit sur scène la dernière fois pour Halloween en 2020.
« Avant de venir, j’avais un peu d’appréhension, je me disais que je n’aimais peut-être plus ça après si longtemps », déclare-t-il. « Dès que je suis monté sur cette scène et que j’ai commencé à faire la balance du son, je me suis dit : oui j’aime ça, j’adore ça, c’est ma passion !' ».
(Reportage Guy Faulconbridge, version française Dagmarah Mackos, édité par Jean-Michel Bélot)
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