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Birmanie: Le Conseil de sécurité de l’Onu demande la fin des violences

par Michelle Nichols

NATIONS UNIES (Reuters) – Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté mercredi sa première résolution consacrée à la Birmanie depuis 74 ans, demandant la fin des violences et appelant la junte à relâcher l’ensemble des prisonniers politiques dont Aung San Suu Kyi, la dirigeante chassée du pouvoir par l’armée.

La Birmanie est en crise depuis le putsch mené en février 2021 par l’armée contre le gouvernement démocratiquement élu d’Aung San Suu Kyi, laquelle a alors été emprisonnée, de même que d’autres responsables politiques.

Cette prise de pouvoir par l’armée a déclenché un important mouvement de contestation, réprimé dans le sang.

« Aujourd’hui nous envoyons un message ferme à l’armée, qui ne doit pas en douter, nous nous attendons à ce que cette résolution soit pleinement mise en oeuvre », a déclaré l’ambassadrice britannique à l’Onu, Barbara Woodward, à l’issue du vote sur le texte soumis par la Grande-Bretagne.

« Nous envoyons aussi un message clair au peuple birman que nous voulons des progrès en adéquation avec ses droits, ses souhaits et ses intérêts », a-t-elle ajouté devant le Conseil de sécurité.

Des divergences empêchaient de longue date le Conseil d’avancer sur la manière de gérer la crise birmane, alors que la Chine et la Russie s’opposaient à des mesures fortes – ces deux pays se sont abstenus lors du vote, de même que l’Inde. Les 12 autres membres du Conseil ont approuvé le texte.

Les négociations sur la teneur du projet de résolution avaient débuté en septembre. Dans sa version initiale, que Reuters avait pu consulter, le document exhortait à stopper les livraisons d’armes vers la Birmanie et menaçait de sanctions. Ces termes ont, depuis, été supprimés.

La résolution votée mercredi souligne la « profonde préoccupation » du Conseil de sécurité à l’égard de l’état d’urgence imposé par la junte birmane à sa prise de pouvoir.

Elle appelle à des « mesures concrètes et immédiates » pour mettre en oeuvre un plan de paix accepté par l’Association des pays d’Asie du Sud-Est (Asean).

(Reportage Michelle Nichols et Kanishka Singh; version française Jean Terzian)

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