Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Biden veut un pacte avec l’Asean sur « les plus grands problèmes »

par Nandita Bose

SOUTENEZ LA CHAÎNE DU JOURNAL CHRETIEN EN FAISANT UN DON ICI

Vos dons nous permettront de produire plus de vidéos comme celle-ci.

PHNOM PENH (Reuters) – Les chefs de gouvernement d’Asie du Sud-Est se sont entretenus samedi avec des dirigeants d’autres régions du monde, dont le président américain Joe Biden, qui a salué le début d’un nouveau pacte entre les États-Unis et l’Asean comme une étape cruciale dans la résolution des « plus grands problèmes de notre époque ».

Lors de sa première visite en Asie du Sud-Est en tant que président, Joe Biden a déclaré que la région était au cœur de la stratégie indo-pacifique de son administration et que Washington engageait des ressources, et pas seulement des discours, dans le cadre d’un nouveau partenariat stratégique global.

« Ensemble, nous allons nous attaquer aux plus grands problèmes de notre temps, du climat à la sécurité sanitaire », a-t-il déclaré à l’ouverture d’une réunion au Cambodge avec les dirigeants des 10 pays membres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean).

« Nous construirons un Indo-Pacifique libre et ouvert, stable et prospère, résilient et sûr », a-t-il ajouté.

La réunion de l’Asean rassemble une multitude de dirigeants qui inclut le premier ministre japonais Fumio Kishida, le premier ministre australien Anthony Albanese et le président sud-coréen Yoon Suk-yeol.

Cet événement est le premier d’une série de sommets qui se tiendront en Asie du Sud-Est au cours des sept prochains jours et qui devraient aborder des sujets mondiaux délicats tels que la guerre en Ukraine, le climat et les tensions régionales concernant le détroit de Taïwan, la mer de Chine méridionale et les tirs de missiles nord-coréens.

La présence de Joe Biden intervient alors que les États-Unis cherchent à réaffirmer leur engagement dans la région, après une période d’incertitude sous la présidence de Donald Trump et dans un contexte où la Chine tente elle-même d’accroître son influence.

La Chine et l’Asean ont annoncé un renforcement de leurs liens dans le cadre d’un partenariat stratégique global l’année dernière.

Les dirigeants du monde entier participeront à un sommet de l’Asie de l’Est à Phnom Penh dimanche, avant un rassemblement d’entreprises et un sommet des dirigeants du G20 à Bali la semaine prochaine. Il se retrouveront ensuite à Bangkok dans le cadre du forum de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec).

Lors de ces rencontres, Joe Biden se concentrera sur la région indo-pacifique et parlera de l’engagement des États-Unis en faveur d’un ordre fondé sur des règles en mer de Chine méridionale, a déclaré un haut responsable de l’administration en début de semaine.

Certains analystes ont cependant minimisé les attentes suscitée par la présence de Joe Biden, estimant qu’elle démontre le retour des États-Unis à une « diplomatie normale », notamment avec le renforcement des liens stratégiques avec l’Asean.

Samedi, le président américain a déclaré que les réunions porteraient sur la guerre « brutale » menée par la Russie contre l’Ukraine et sur les efforts déployés par les États-Unis pour faire face à l’impact mondial du conflit.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov, participe à ces événements au nom du président Vladimir Poutine, tandis que les hôtes indonésiens ont confirmé samedi que le président ukrainien, Volodimir Zelensky, s’exprimerait à distance lors de la réunion du G20.

L’Ukraine cherche à renforcer son engagement auprès de l’Asean et son ministre des affaires étrangères, Dmitro Kouleba, demande à ses dirigeants de condamner l’invasion du pays par la Russie, en prévenant que rester neutre n’est pas dans leur intérêt.

(Reportage Prak Chan Thul, Jiraporn Kuhakan et Nandita Bose à Phnom Penh ; David Brunnstrom à Washington ; Bernadette Christina et Ananda Teresia à Jakarta, version française Benjamin Mallet)

tagreuters.com2022binary_LYNXMPEIAB04G-BASEIMAGE

Faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence...

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
Conscients du fait que le financement affecte l’indépendance des médias bénéficiaires et des journalistes qui y travaillent, nous ne recevons aucune aide de l’Etat et n’appartenons pas à un grand groupe industriel ou publicitaire. De ce fait, les sujets que nous traitons et la manière dont nous le faisons est exempt d’intérêts particuliers, les analyses que nous publions sont réalisées sans crainte d'éventuelles pressions de ceux qui ont le pouvoir.
Si vous aimez le journalisme de qualité qui est l’acte d’informer, c’est-à-dire de collecter, sélectionner et vérifier l’information avant de la diffuser, soutenez notre mission en rejoignant l'équipe ou en faisant un don ci-dessous. N'hésitez pas à nous contacter sur [email protected]

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.