Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Autriche: Élections législatives sans majorité en vue, l’extrême droite en tête des sondages

PARTAGER SUR :

par Francois Murphy

VIENNE (Reuters) – Les Autrichiens sont appelés aux urnes dimanche pour des élections législatives qui s’annoncent serrées, entre les conservateurs du Parti populaire autrichien (ÖVP), actuellement au pouvoir, et le Parti de la liberté (FPÖ, extrême droite), crédité d’une légère avance dans les sondages.

Le Parti social-démocrate (SPO) se classe troisième dans les intentions de vote pour ce scrutin qui ne devrait pas dégager de majorité claire au Conseil national, fort de 183 députés.

Quel que soit le vainqueur, il lui faudra négocier avec au moins un autre parti pour former une coalition.

Alexander Van der Bellen, l’actuel président autrichien et ancien dirigeant des Verts, a déjà exprimé ses réserves à l’égard du FPÖ et en particulier de son dirigeant, Herbert Kickl, soulignant que la Constitution ne l’obligeait pas à des tractations.

« C’est une pratique établie, mais à ma connaissance, ce n’est pas dans la Constitution », avait-il dit dès 2023.

Les trois principaux partis enregistrent entre 20% et 30% d’intentions de vote. L’Autriche n’a connu qu’un gouvernement minoritaire depuis l’après-guerre.

En 1999, le Parti social-démocrate était arrivé en tête des élections législatives, suivi de près par le FPÖ et l’ÖVP, qui ont fini par former une coalition dirigée par ce dernier.

VERS UNE ALLIANCE FPÖ-ÖVP?

Les sondages suggèrent que la seule alliance susceptible de s’assurer une majorité absolue (92 élus) est celle entre le FPÖ et l’ÖVP, les conservateurs au pouvoir étant les seuls à s’être montrés ouverts à un accord avec l’extrême droite.

Les deux partis ont des positions communes sur le durcissement des règles d’immigration et les réductions d’impôts, mais le chancelier autrichien Karl Nehammer, qui dirige actuellement un gouvernement de coalition de l’ÖVP avec les Verts, a déclaré que ni lui ni son parti ne formeraient un exécutif avec Herbert Kickl.

Jusqu’à présent, le FPÖ n’a jamais été plus qu’un partenaire de second plan dans les coalitions gouvernementales avec l’ÖVP. Sa dernière alliance a duré moins de deux ans, de 2017 à 2019, et s’est effondrée à la suite d’un scandale impliquant le chancelier autrichien de l’époque, Sebastian Kurz.

En cas de victoire de l’ÖVP, de nombreux analystes estiment qu’une coalition avec le FPÖ a de bonnes chances de voir le jour rapidement, car si le parti d’extrême droite arrive en deuxième position, son leader ne pourra pas prétendre à la chancellerie, ce qui éliminera un obstacle potentiel.

Enfin, alors que les coalitions centristes entre l’ÖVP et le SPÖ ont été courantes en Autriche après la Seconde Guerre mondiale, une telle alliance nécessiterait aujourd’hui un troisième partenaire, tel que le parti libéral NEOS ou les Verts, qui tournent tous deux autour de 10%.

Une coalition tripartite peut être présentée comme un rempart contre l’extrême droite, mais elle serait également difficile à équilibrer, étant donné que l’ÖVP et NEOS s’opposent farouchement à l’introduction d’impôts sur la fortune et sur les successions préconisés par le SPÖ.

(Reportage François Murphy, version française Diana Mandiá, édité par Sophie Louet)

tagreuters.com2024binary_LYNXMPEK8Q0JT-FILEDIMAGE

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.