Crash d’avion en Iran : Hassan Rohani promet de punir les responsables
Le président iranien, Hassan Rohani, s’est excusé pour la chute d’un avion civil ukrainien, promettant que tous les responsables de cette tragédie seraient punis, a rapporté samedi soir le service de presse du président ukrainien.
Après une conversation avec Rohani, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a tweeté que « la reconnaissance de l’abattage de l’avion était un pas dans la bonne direction ».
Il a souligné avoir insisté sur « l’achèvement immédiat de l’identification des corps et leur retour en Ukraine ».
Le président iranien a assuré à son homologue ukrainien que toutes les personnes impliquées dans cet accident seraient tenues responsables et que le groupe d’experts ukrainiens obtiendrait tout le soutien nécessaire pour une coopération efficace dans les domaines juridique et technique.
Rohani a également déclaré que les défunts ukrainiens seraient rapatriés dès que possible.
Le président ukrainien a indiqué que le ministère des Affaires étrangères de son pays enverrait immédiatement une note à l’Iran avec une liste claire de toutes les étapes à suivre, y compris les aspects juridiques de la question de l’indemnisation.
Un total de 167 passagers et neuf membres d’équipage ont été tués mercredi à la suite de l’écrasement d’un avion de ligne d’Ukraine International Airlines, qui volait de Téhéran à Kiev. Le président iranien a déclaré samedi que l’accident avait été provoqué par un tir de missile « involontaire » des forces armées iraniennes dû à une « erreur humaine ».
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
