Le monde a besoin des vaccins chinois pour combler la pénurie d’approvisionnement
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICILe monde a besoin des vaccins de la Chine car ils comblent la pénurie de vaccins causée par la thésaurisation des vaccins contre le COVID-19 orchestrée par certains pays riches. C’est ce qu’a indiqué un article d’opinion publié vendredi sur le site internet de l’agence Bloomberg.
« En accumulant des vaccins, le monde occidental a laissé de nombreux États aux économies émergentes à découvert. Alors que plus de 848 millions de doses ont été administrées, les pays aux revenus les plus élevés se font vacciner 25 fois plus vite que ceux aux revenus plus faibles » précise l’article rédigé par Clara Ferreira Marques, chroniqueuse chez Bloomberg.
Selon le traceur COVID-19 de Bloomberg, les États-Unis, qui représentent environ 4% de la population mondiale, concentrent 24% des vaccinations, rapporte l’article.
De plus, l’article souligne que les vaccins chinois sont très efficaces contre les formes graves de la maladie, ce qui peut réduire considérablement le nombre d’hospitalisations.
« Pour les économies émergentes comme celles des Philippines ou du Brésil, il est important d’arrêter l’infection, mais il est vital d’éviter les cas graves et de maintenir les gens hors des hôpitaux, où ils peuvent rapidement submerger les réseaux de santé », indique le reportage.
L’article a également cité l’Indonésie comme exemple et a déclaré qu’en tant que principal bénéficiaire des doses de Sinovac qui prévoit de vacciner 180 millions de personnes en un an, le pays n’a pas tort quant au fait que « le meilleur vaccin est celui qui est disponible ».
« Une population qui a une couverture très élevée de Sinovac aurait certainement beaucoup moins de cas graves de COVID-19, même avec une infection et une transmission substantielles », a déclaré Benjamin Cowling, professeur à l’Ecole de santé publique de l’Université de Hong Kong, cité par l’article.
« C’est une sorte de victoire », souligne M. Cowling.