Le Soudan déplore la prolongation de l’embargo sur les armes
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.Le Soudan du Sud a déploré mercredi le renouvellement de l’embargo sur les armes et des sanctions par le Conseil de sécurité des Nations Unies.
Deng Dau Deng, ministre par intérim des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a déclaré que le Soudan du Sud regrettait le renouvellement de la sanction, le qualifiant d’injustifié.
« Nous avons regretté et nous nous sommes opposés à tout renouvellement de la sanction parce qu’il est injustifié », a indiqué à Xinhua le ministre par intérim à Juba, la capitale du Soudan du Sud.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté mardi une résolution visant à renouveler pour un an, jusqu’au 31 mai 2024, les mesures d’embargo sur les armes à l’encontre du Soudan du Sud, ainsi que les sanctions ciblées d’interdiction de voyager et le gel des avoirs à l’encontre d’individus et d’entités.
La résolution 2683, qui a été adoptée avec dix voix pour et cinq abstentions, décide également de prolonger le mandat du groupe d’experts, qui assiste le travail du Comité des sanctions du Soudan du Sud, jusqu’au 1er juillet 2024.
Le Soudan du Sud a déployé des efforts considérables pour mettre en œuvre les dispositions de l’accord et est allé loin dans la mise en œuvre des dispositions relatives au repère sélectionné pour la suppression de ces sanctions, a fait remarquer le responsable sud-soudanais.
Il a noté que le renouvellement de l’embargo sur les armes affecterait non seulement la mise en œuvre de l’accord de paix, mais aussi l’économie du pays car les prix augmenteraient et les investisseurs fuiraient le pays.
Le rapport met également en garde contre un risque accru d' »ajustements désordonnés sur les marchés financiers » alors que les coûts d’emprunt montent en flèche.
Les perspectives commerciales des entreprises de la zone euro sont assombries par la hausse des coûts. Le nombre de faillites dans la plupart des grandes économies de la zone euro est resté faible, mais commence à augmenter. « Les vulnérabilités des entreprises pourraient être plus importantes que ne le suggèrent les chiffres globaux », indique le rapport.
Le resserrement des conditions financières a fait baisser le rythme de la croissance annuelle des prêts aux ménages, qui s’est ralentie pour atteindre 2,8% en mars.
Le taux d’intérêt moyen sur les prêts immobiliers dans la zone euro a fortement augmenté pour atteindre 3,4% en mars. La hausse des taux d’intérêt réduisant l’accessibilité des prêts hypothécaires, les marchés de l’immobilier résidentiel dans certains pays de la zone euro se sont nettement refroidis au second semestre 2022 et cette tendance se poursuivra en 2023.
« Les prêts hypothécaires et les prix de l’immobilier ont considérablement ralenti dans un contexte de hausse des taux d’intérêt », a déclaré la BCE.