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RDC

RDC : le roi des belges exprime ses profonds regrets pour les blessures infligées durant l’époque coloniale

A l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire de l’accession de la RDC à la souveraineté nationale, le Roi Philippe a, dans une correspondance adressée au président Félix Tshisekedi, exprimé ses regrets pour « ces blessures du passé ».

C’est une première dans l’histoire de la Belgique et son ancienne colonie la République démocratique du Congo qu’un officiel regrette les blessures infligées durant la période coloniale belge. C’est ce qu’a fait Philippe, le roi des Belges le mardi 30 juin alors que la RDC commémorait ses 60 ans d’indépendance.

« A l’époque de l’Etat indépendant du Congo [quand ce territoire africain était la propriété du roi Léopold II], des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective. La période coloniale qui a suivi [celle du Congo belge, de 1908 à 1960] a également causé des souffrances et des humiliations. Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore trop présentes dans nos sociétés », a écrit le roi Philippe dans une lettre adressée à Félix Tshisekedi, le président de la RDC.

Par ailleurs, le souverain belge a affirmé son engagement à combattre toutes les formes du racisme. « J’encourage la réflexion qui est entamée par notre Parlement afin que notre mémoire soit définitivement pacifiée », a-t-il poursuivi avant d’ajouter : « Notre histoire est faite de réalisations communes mais a aussi connu des épisodes douloureux », a enchainé le descendant de Léopold II.

Enfin, il a reconnu « qu’à l’époque de l’État indépendant du Congo, des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective. La période coloniale qui a suivi a également causé des souffrances et des humiliations.» Mais aussi « il faut pouvoir se parler de notre longue histoire commune en toute vérité et en toute sérénité » afin de renforcer « davantage nos liens et développer une amitié encore plus féconde. »

Pour rappel, le roi Philippe a hérité du trône après l’abdication de son père le roi Albert II en 2013.

 

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