Madagascar fixe au 11 décembre les prochaines élections communales et municipales
Le gouvernement malgache a fixé mardi au 11 décembre la date des prochaines élections communales et municipales. Selon un décret, les dépôts de candidatures pour les postes de maires et de conseillers municipaux commenceront le 5 septembre et se termineront le 15 septembre.
La campagne électorale débutera quant à elle le 19 novembre et se prolongera jusqu’au 9 décembre à minuit, souligne le document. Parmi les principales nouveautés de ces élections figure l’augmentation substantielle de la prudence exigée pour chaque candidat.
Pour la capitale, Antananarivo, elle est désormais de 20 millions d’ariarys (environ 4.370 dollars), soit le double de celle requise lors des dernières élections municipales en 2019. Pour les autres grandes villes, elle est fixée à 15 millions d’ariarys (environ 3.280 dollars), ce qui représente trois fois le montant précédent.
En ce qui concerne les communes rurales, la prudence varie entre 1,2 million d’ariarys (environ 260 dollars) et 1,7 million d’ariarys (environ 370 dollars). Au total, ce scrutin verra 11,6 millions d’électeurs inscrits être appelés à choisir 1.695 maires pour autant de communes, réparties dans les 120 districts de Madagascar.
Les mandats des maires et des conseillers municipaux sont d’une durée de quatre ans.
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?