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Grève des enseignants au Cameroun

Le Président de la République, Paul Biya,  instruit le déblocage de 2,7 milliards de FCFA pour un retour des enseignants dans les salles de classes.

Des enseignants de plusieurs établissements publics de l’enseignement général secondaire ont entamé depuis trois semaines une cessation d’activités dans les salles de classes pour revendiquer entre autres, le paiement des primes de corrections des examens officiels organisés par l’Office du Baccalauréat du Cameroun pour le compte des sessions de Juin 2020 et 2021. La situation est restée très tendue dans des lycées où des enseignants refusent de dispenser des leçons et évaluer les apprenants. Pour un retour à la normale, le Chef de l’Etat, a instruit le 7 Mars 2022, le déblocage de 2,7 milliards de FCFA pour le paiement des arriérés dus aux enseignants par l’Office du Baccalauréat du Cameroun au titre des examens officiels 2020 et 2021.

La grève est initiée par le Mouvement « ON A TROP SUPPORTE ». Une appellation qui justifie à suffisance le ras le bol des enseignants employés par l’Etat. Ces derniers ont une pléthore de revendications soumises à leur employeur, dont l’intégration de certains enseignants arrivés en fin de formation ; le paiement de diverses primes ; la tenue du forum national de l’éducation ; le prise en compte des allocations familiales.

DES ELEVES EN DETRESSE  

L’opération « craie morte » en cours depuis le 21 Février 2022 n’est pas sans conséquences sur le calendrier scolaire. Des évaluations à mi-parcours du second trimestre devraient déjà être organisées, hélas !

Dans la capitale économique Camerounaise-Douala, des élèves ont joint leur voix à celles de leurs encadreurs réclamant d’une part la prise en compte des revendications de leurs enseignants en vue d’un retour imminent de ces derniers dans les salles de classes et d’autre part, l’organisation des évaluations.

Pancartes à main, des centaines d’élèves du Lycée bilingue de Mambanda- une banlieue de la ville de Douala ont arpenté le 7 Mars 2022 les rues sur p
lusieurs kilomètres en direction des services du maire du 4e arrondissement. A plein gosier, ces enfants clamaient : « payez nos enseignants ! », « on veut composer !».

« Nous sommes rendus à la troisième semaine de grève sans aucune suite. Nous ne réclamons que le minimum qui devrait nous être reversé. Nous ne sommes pas épanouis. Les élèves  sont descendus dans les rues ce matin pour demander à être évalués, mais cela ne sera fait que si le gouvernement apporte des solutions durables à nos revendications. », lance un enseignant du Lycée Bilingue de Mambanda ayant requis l’anonymat. Situation identique à Yaoundé où des apprenants dont les enseignants respectent le mot d’ordre de grève du Mouvement On a Trop Supporté sont sortis pour marquer leur indignation.

2,7 milliards de FCFA POUR UN RETOUR A LA NORMALE

La situation est préoccupante et pourrait s’enliser si rien n’est fait. Le gouvernement a tenu sans suite favorable des concertations avec des syndicats des enseignants.

Le Président de la République a donc instruit ce 7 Mars, le déblocage de 2, 7 milliards de FCFA qui servira au paiement des arriérés dus aux enseignants mobilisés pour la correction des examens officiels précités.

Malgré cette enveloppe mise à leur disposition par S.E Paul Biya, les enseignants durcissent toujours le ton et ne comptent pas retourner à leur poste si toutes, ou du moins une importante partie de leurs revendications ne sont solutionnées.

ZENABOU NDOCKI

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